Avant que ne d�bute la sortie avec les �l�ments de la police judiciaire � laquelle nous avons �t� convi� l�on nous fait faire un crochet par la salle des op�rations ou de trafic o� sont centralis�s et exploit�s les informations et appels des citoyens. Il arrive parfois, nous dit-on, que l�on ait � faire � des plaisantins. Apr�s ceci les derni�res consignes sont donn�es et le cort�ge de quelques v�hicules quitte le si�ge de la S�ret� vers 20h30. C�est l�officier Rachid Sirat qui coordonne et puis il y a Noureddine et les autres que nous avons pour la plupart l�habitude de croiser. Nous nous doutons un peu des lieux qui seront investis et la premi�re �tape sera Sidi Bousehrine o� sur la route est visit� un lieu qui sert de repaire aux repris de justice, nous dit-on, mais cette fois-ci, il n�y a pas �me qui vive. Il �tait peut-�tre un peu trop t�t. Nous passons ensuite dans une ruelle appel�e Bendjendir. A la vue des policiers, un jeune tente de se faufiler alors que trois autres sont interpell�s et l�on proc�de � la v�rification d�identit�. S�adressant � l�un d�eux, le policier lui demande : �Quand es-tu sorti ?� �Depuis quelques jours�, r�pondra-t-il. L�on nous informe que parmi eux il y a des graci�s. Ce sont tous des �kifistes� nous dira l�officier Sirat. Il nous explique que les interpellations sont un travail de routine et il est d�usage que ceux qui en font l�objet soient conduits au commissariat central o� l�on proc�de � l��tude des cas pour s�assurer qu�ils ne font pas l�objet d�avis de recherches. Sinon ils seront aussit�t rel�ch�s. Sur le seuil de sa porte, une femme au demeurant de m�urs l�g�res salue les policiers. Vers 21h30, nous p�n�trons dans le quartier Boulilef (ex-la Gare) r�put� pour �tre le plus chaud de la ville. Cette nuit, c�est relativement calme. A la sortie de cequartier, le cort�ge s�arr�te car une voiture suspecte immatricul�e dans une autre wilaya se trouve presque au milieu de la route. L�on prend alors les pr�cautions d�usage et comme personne ne s�est manifest�, l�on demande aux curieux de s�en �loigner. Elle est alors fouill�e de fond en comble et c�est ainsi qu�arrive un citoyen qui explique que la voiture est en panne. Ce sont des personnes venues des environs de Gharda�a et qui sont ses invit�s. Ils lisent le Coran dans la mosqu�e, ajouterat- il. Un policier est charg� de relever son affiliation. Nous prenons alors la direction du faubourg Medebber et c�est alors que nous entendons le message radio signalant l�obscurit� dans ce quartier ainsi qu�au niveau du lotissement Haou�s pour cause d��clairage public d�fectueux. L�on intime l�ordre de saisir les permanences de l�APC ou la Sonelgaz. �Ceci favorise les casses�, nous d�clare un policier assis � nos c�t�s dans le v�hicule. L�on met le cap sur la gare routi�re et � proximit� de Khessibia, sous le pont, un groupe s'adonnant � la consommation d�alcool est surpris. La fouille est minutieuse et g�n�ralement � la vue des policiers l�on se d�barrasse de ce qui est g�nant. Un �l�ment nous montre un petit morceau de kif trait� r�cup�r�. Tout le monde est embarqu� � bord du fourgon venu en renfort. Un crochet par le quartier populaire de Bab Ali permettra �galement l�interpellation d�un jeune consommateur sur qui a �t� aussi saisi un bout de kif. Retour vers 22h30 au si�ge de la S�ret� o� les jeunes d�linquants sont pris en charge. L�on effectue une pause, l�on remarque la pr�sence d�une femme. Elle est venue aux nouvelles car son fils figure parmi le lot de ceux qui ont �t� conduits au commissariat. Un v�hicule de police s�arr�te et l�on en fait descendre un jeune menott�. Il est l�auteur d�une tentative d'agression � l�arme blanche. Au niveau du 5e arrondissement que nous rallions, la victime est l� avec son p�re. Sur le bureau se trouve l�arme du d�lit. �C�est avec celui-ci qu�il a tent� de m�agresser pour me voler mon portable � la rue A�n- Fehan.� Au cours de cette soir�e, nous avons sillonn� les principales art�res de la ville et pour un jeudi, il y a comme un apaisement en ce qui concerne le tintamarre provoqu� par les cort�ges de mariages. Ceci confirme les propos du chef de la S�ret� de wilaya qui nous d�clarait dans la matin�e que le dispositif mis en place durant les journ�es de mercredi et jeudi semblait porter ses fruits avec son aspect dissuasif. Alors que nous empruntons la grande avenue Tounsi, les v�hicules s�arr�tent brusquement. Il �tait 23h, un jeune, en �tat d'�bri�t� avanc�e, tente d�agresser un autre avec une bouteille de bi�re. L�on a d� mal � le ma�triser et � l'emmener vers le commissariat. Il est dans tous ses �tats et il saigne abondamment du pied couvert d�un bandage. Le v�hicule de la Protection civile arrive pur l��vacuer en urgence vers l�h�pital. Les vir�es � la cit� des 936-Logements et � Sidi Sa�d ne donneront rien, sinon que des groupes consommant de l�alcool sont pri�s de quitter les lieux. Dans ce genre de situation, ce sont g�n�ralement ceux qui ont des ant�c�dents judiciaires qui sont embarqu�s. Cette vir�e nocturne permet de constater que certains lieux ne sont pas recommand�s m�me aux abords de certaines cit�s. L�exemple des 204- Logements est �difiant, ce jeudi vers 0h30. Dans ce lieu appel� commun�ment �El-Menkoubine�, un groupe de jeunes est rep�r� et les v�hicules n�ont pas le temps de s�arr�ter que plusieurs personnes tentent de s�enfuir. Les policiers l�avaient senti et une course- poursuite s�engage et nous entendons des cris. Dans le feu de l�action, deux d�entre elles ont tent�, nous dit un policier, de faire usage d�armes blanches. Elles seront ma�tris�es non sans difficult�s et ceci constituera la prise de la soir�e. Les �l�ments de la PJ ont su � qui ils ont affaire. Au commissariat deux sont rel�ch�s alors que deux autres menott�s feront l'objet d�une proc�dure. Tout juste 19 et 20 ans et d�j� des agressions � leur actif. L�un des deux comp�res dira : �tsougert�. Dans le jargon du milieu, je suis bien parti pour une lourde peine. C�est l�un des deux voleurs d�un v�hicule Atos. L�affaire remonte � un mois et son complice se trouve d�j� en prison. L�on nous apprend �galement que lui et son complice sont �galement recherch�s pour une affaire d�enl�vement, s�questration et viol sur mineure. Ceci a eu lieu il y a tout juste quatre ou cinq jours. Cette sortie nocturne se terminera � 1h30. M. Medebber � � quand l�assainissement des associations ? La wilaya compte plus de 1 000 associations de tous genres. Il est de notori�t� publique que dans leur ensemble celles-ci n�existent que sur papier. Apr�s avoir obtenu l�agr�ment l�on se bouscule au portillon pur obtenir un local ou b�n�ficier d�une subvention. Et puis plus rien. Elles r�apparaissent parfois pour tenter de s�illustrer lors de comm�moration de telle journ�e ou tel �v�nement. Ce sont en fait des associations de circonstance. O� sont celles dites de quartier ou bien de protection de l�environnement quand les incivilit�s et les d�gradations sont au quotidien. C�est vous dire que c�t� contribution du mouvement associatif dans les choses de la cit�, il faudra repasser. Alors que se fasse l'assainissement et disparaissent celles qui constituent plut�t une charge. � L�absence d�eau n�est pas la raison de la fermeture de la piscine La piscine situ�e au jardin Pasteur faisait bien des heureux durant la p�riode estivale et la voil� ferm�e. L�on ne sait pourquoi. Au demeurant le pr�texte serait l�absence d�eau. Mais voil� que nous apprenons de source bien inform�e que l�eau existe puisque l�on dispose d�un puits. La piscine aurait pu fonctionner apr�s quelques menus travaux de r�alisation de conduite. Pour cet �t�, c�est fichu ! C�est ainsi � Mascara, o� l�on a toujours une longueur de retard. � Le dossier du GCM ficel� Apr�s la plainte d�pos�e par l�administration sur la gestion de l�argent public que constituent les subventions accord�es au Ghali de Mascara (�quipe de football) une enqu�te avait �t� ouverte par le police judiciaire et plusieurs personnes entendues. Nous apprenons ce jeudi lors du point de presse auquel nous avons �t� convi� par le chef de s�ret� de wilaya que le dossier avait �t� ficel� et transmis au procureur de la R�publique. � La piscine de l�OPOW submerg�e Ce jeudi nous effectuons une vir�e � la piscine semi-olympique couverte de l�OPOW o� beaucoup de parents accompagnent leurs enfant qui n�ont pas d�autre lieu de distraction. Celle-ci est fr�quent�e hiver comme �t� mais il y a beaucoup plus d�affluence durant la saison estivale. Il y a ceux qui la fr�quentent pour suivre des cours de natation et les autres qui viennent pour le loisir. Elle est ouverte aux enfants �g�s de 5 � 17 ans et aussi pour les adultes.