J-2 du d�but du mois de ramadan, un dispositif s�curitaire important est visible tant au niveau de la p�riph�rie d�Alger qu�au centre-ville. Les derniers attentats terroristes perp�tr�s dans le centre du pays (Tizi-Ouzou, Issers, Zemmouri et Bouira), � une quinzaine de jours du mois de ramadan, ont contraint les pouvoirs publics � redoubler de vigilance. Abder Bettache - Alger - Le Soir) - En effet, depuis quelques jours, la s�curit� a �t� consid�rablement renforc�e dans la capitale et sa banlieue. Post�s au niveau des points strat�giques et sur les routes menant vers l'est et l�ouest d�Alger, gendarmes et policiers, en nombre important, passent au peigne fin tous les v�hicules consid�r�s suspects. Les camionnettes b�ch�es ou encore les camions frigorifiques sont automatiquement fouill�s. En effet, tout fourgon se dirigeant vers Alger est automatiquement contr�l� lors de son passage au niveau d�un barrage de police ou de gendarmerie. A certains endroits, la fouille est assur�e � distance au moyen d�appareils nouvellement acquis par la S�ret� nationale. Cette m�thode de contr�le est notamment utilis�e au niveau des barrages dress�s sur l�axe routier Tizi- Ouzou- Boumerd�s - Alger. �Ce sont des d�tecteurs d�explosifs, dont est �quip�e une grande partie des barrages de contr�le�, a-t-on appris. Pour les pouvoirs publics, il s�agit, sans aucun doute, � travers cette strat�gie, �d��viter toute infiltration terroriste dans la capitale et annihiler ainsi toute tentative de commettre des attentats au niveau de la capitale�. Le m�me dispositif s�curitaire est �rig� au niveau du p�rim�tre ouest de la capitale. Le maillage d�Alger semble constituer une parade pour les services de s�curit� tout au long du mois de ramadan. Ceci �tant, parall�lement � ce d�ploiement s�curitaire externe, le centre-ville fait �galement l�objet d�une �vigilance� particuli�re. Les policiers, qu�ils soient en uniforme ou en civil, sont partout. A pied ou patrouillant � bord de v�hicules identifi�s ou banalis�s, ils sont � l�aff�t de la moindre anomalie. Au niveau des rues Ben- M�hidi � Alger-Centre ou Tripoli � Hussein Dey, on a constat� la pr�sence de l�uniforme bleu. Mieux, des barrages de contr�le sont m�mes improvis�s au niveau de certaines intersections peu fr�quent�es par les automobilistes, alors qu�au niveau des places publiques et des march�s, les interpellations et la fouille de personnes suspectes ont �t� intensifi�es ces derniers jours. Autre signe d�alerte. La forte pr�sence polici�re au niveau des �difices institutionnels. En effet, au niveau du Palais du gouvernement, de la pr�sidence de la R�publique ou des ambassades, des dispositifs policiers importants ont �t� mis en place, et parfois des zones tampon ont vu le jour. En somme, les p�rim�tres en question se trouvent sous haute surveillance. Le m�me d�cor est perceptible devant les commissariats de police. Des palissades et autres digues en b�ton encadrent l�infrastructure et les acc�s sont surveill�s. Un d�cor qui rappelle la d�cennie noire.