Le mois du Ramadan intervient cette année dans une conjoncture marquée par un regain des actes terroristes. En effet, cette recrudescence de violence enregistrée ces derniers jours suscite l'inquiétude et la préoccupation des pouvoirs publics. D'autant plus que le dispositif sécuritaire a montré des faiblesses après la série d'attentats sanglants commis ces derniers jours à Bouira, les Issers, Skikda, Tigzirt, Zemmouri et Tizi Ouzou qui ont fait près d'une centaine de morts. De plus, des représailles de la part des groupes terroristes en réponse à l'élimination de 10 terroristes près de Ain Defla la semaine dernière ne sont pas à écarter. A ce titre, le niveau d'alerte est au maximum et en matière de sécurité, c'est le branle-bas de combat à telle enseigne que la question sécuritaire a été inscrite au menu du dernier conseil du gouvernement. «La détérioration de la situation sécuritaire avec les derniers attentats meurtriers qui ont fait des dizaines de victimes a poussé le gouvernement à revoir quelque peu le dispositif de lutte contre le terrorisme », avait déclaré Boukerzaza à l'issue du conseil des ministres tenu ce lundi. Ainsi, les autorités prévoient de renforcer les mesures de sécurité surtout autour des villes. L'on annonce, à ce titre, l'installation, dès demain, de 8 nouveaux points de sûreté urbaine par Ali Tounsi, directeur général de la sûreté nationale (DGSN). D'ores et déjà, la sécurité a été renforcée autour et dans les villes, notamment près des édifices publics, cibles privilégiées des groupes armés islamistes. Les barrages de police et de gendarmerie ont été multipliés sur les routes. A Blida, par exemple, les voitures sont filtrées et soumises au détecteur d'explosifs devant le siège de la 1re région militaire qui couvre la capitale. Les camionnettes et les fourgons sont systématiquement fouillés par les forces de l'ordre. Les agents de l'ordre sont plus nombreux qu'en période ordinaire surtout sur les axes routiers menant aux grandes villes de l'Est. A Constantine, un « plan de vigilance » a été mis sur pied par les autorités locales afin de sécuriser l'ensemble des établissements scolaires. De ce fait, les directeurs des établissements scolaires seront «avisés» de prendre un certain nombre de mesures d'urgence, entre autres, l'interdiction formelle aux élèves d'utiliser leurs portables, instauration de la fouille systématique des sacs et des cartables et interdiction des regroupements devant les écoles. Par ailleurs, le Centre culturel français vient d'être entouré de balises en béton. Le mois du Ramadan intervient cette année dans une conjoncture marquée par un regain des actes terroristes. En effet, cette recrudescence de violence enregistrée ces derniers jours suscite l'inquiétude et la préoccupation des pouvoirs publics. D'autant plus que le dispositif sécuritaire a montré des faiblesses après la série d'attentats sanglants commis ces derniers jours à Bouira, les Issers, Skikda, Tigzirt, Zemmouri et Tizi Ouzou qui ont fait près d'une centaine de morts. De plus, des représailles de la part des groupes terroristes en réponse à l'élimination de 10 terroristes près de Ain Defla la semaine dernière ne sont pas à écarter. A ce titre, le niveau d'alerte est au maximum et en matière de sécurité, c'est le branle-bas de combat à telle enseigne que la question sécuritaire a été inscrite au menu du dernier conseil du gouvernement. «La détérioration de la situation sécuritaire avec les derniers attentats meurtriers qui ont fait des dizaines de victimes a poussé le gouvernement à revoir quelque peu le dispositif de lutte contre le terrorisme », avait déclaré Boukerzaza à l'issue du conseil des ministres tenu ce lundi. Ainsi, les autorités prévoient de renforcer les mesures de sécurité surtout autour des villes. L'on annonce, à ce titre, l'installation, dès demain, de 8 nouveaux points de sûreté urbaine par Ali Tounsi, directeur général de la sûreté nationale (DGSN). D'ores et déjà, la sécurité a été renforcée autour et dans les villes, notamment près des édifices publics, cibles privilégiées des groupes armés islamistes. Les barrages de police et de gendarmerie ont été multipliés sur les routes. A Blida, par exemple, les voitures sont filtrées et soumises au détecteur d'explosifs devant le siège de la 1re région militaire qui couvre la capitale. Les camionnettes et les fourgons sont systématiquement fouillés par les forces de l'ordre. Les agents de l'ordre sont plus nombreux qu'en période ordinaire surtout sur les axes routiers menant aux grandes villes de l'Est. A Constantine, un « plan de vigilance » a été mis sur pied par les autorités locales afin de sécuriser l'ensemble des établissements scolaires. De ce fait, les directeurs des établissements scolaires seront «avisés» de prendre un certain nombre de mesures d'urgence, entre autres, l'interdiction formelle aux élèves d'utiliser leurs portables, instauration de la fouille systématique des sacs et des cartables et interdiction des regroupements devant les écoles. Par ailleurs, le Centre culturel français vient d'être entouré de balises en béton.