Tous les m�dicaments de la nomenclature hospitali�re sont disponibles au niveau du CHU de Tizi-Ouzou, soulignent le Dr Hadjadj, sous-directrice de la pharmacie, et le directeur g�n�ral du CHU r�pondant, de toute �vidence et indirectement, aux informations �erron�es� propag�es par divers canaux �int�ress�s ou malintentionn�s�. Pour convaincre, la responsable en chef de la pharmacie a fait faire aux journalistes locaux la visite des stocks et le tour du circuit du m�dicament de sa r�ception au niveau de la pharmacie centrale de l��tablissement � sa r�partition, sur demande, par service et selon les besoins des malades hospitalis�s. Dans ce cadre, le directeur g�n�ral ass�ne des arguments qui se veulent imparables, � savoir la disponibilit� d�un stock de 6 milliards pour les maladies canc�reuses et un stock d�urgence de 90 jours. De plus, les maladies orphelines, autrefois laiss�es-pour-compte, sont d�sormais prises en charge au niveau du CHU et des autres �tablissements du pays, a-t-on indiqu� au cours d�un point de presse tenu au terme de la visite guid�e de la presse locale. Toujours pour r�futer �la d�sinformation� et pour rassurer les malades et leurs familles, les deux responsables suscit�s d�voilent les sommes allou�es aux m�dicaments, aux consommables et aux instruments, � savoir 1 300 millions de centimes, 5 fois plus qu�en 2003, dont 956 200 aux m�dicaments, 250 millions de dinars � la petite instrumentation, 18 millions de dinars aux gaz m�dicaux, 10 millions aux films et produits radiologiques. A cette enveloppe repr�sentant 40 % du budget du CHU, il faut ajouter 8 000 000 de dinars consacr�s aux actions sp�cifiques et de pr�vention. Au-del� de la disponibilit� des m�dicaments et des 4 vaccins courants, les m�mes sources �num�rent dans le d�tail les nouveaux traitements pris en charge par le CHU, � savoir la chimioth�rapie, les greffes du rein, de la corn�e et autres, le pace-maker, les soins de la maladie du Crohn, le traitement des h�mophiles y compris l�introduction de l�autoinjection � domicile et des injections pr�ventives pour les nouveaux malades� Dans l��tat actuel des choses, les malades hospitalis�s ne peuvent pas manquer de m�dicaments sauf s�il y a prescription hors nomenclature, affirme le directeur g�n�ral, signalant des tentatives inacceptables de certains laboratoires de faire des essais th�rapeutiques au sein de l��tablissement. Le CHU n�est pas encore performant � 100%, mais il s�y emploie avec d�termination et s�r�nit�, affirme le Dr Mansouri d�clinant, par ailleurs, les projets de son �tablissement, � savoir la mise en place de l�IRM, de la mammographie et autres �quipements sp�cialis�s. La tension qui r�gne au niveau des urgences est due au fait que 90% des cas qui s�y pr�sentent ne sont pas des urgences, souligne le diecteur g�n�ral, elle dispara�tra, d�apr�s la m�me source, avec la mise en place des unit�s ouvertes 24 h sur 24. D�ores et d�j�, un service de tri est ouvert au sein du CHU o� les consultants sont trait�s et orient�s suivant leur �tat. Le directeur g�n�ral �voque, enfin, les projets d�un h�pital de jour et d�un centre de transfusion sanguine qui viendront compl�ter les transformations entam�es ces derni�res ann�es au sein du CHU. Cette op�ration portes ouvertes sur la pharmacie a �t� appuy�e, pour plus de transparence et de cr�dibilit�, par la pr�sence de deux associations et de deux repr�sentants de l�Assembl�e populaire de wilaya.