La vague de chaleur caniculaire qui a s�vi ces derni�res quarante-huit heures � B�ja�a, � l�instar des autres r�gions du pays, a provoqu� de nombreux incendies de for�t � travers plusieurs communes de la vall�e de la Soummam et de la r�gion du Sahel. Le mercure a atteint durant la journ�e de mardi dernier 43�. Pas moins de 40 foyers d�incendie ont �t� enregistr�s durant les journ�es de mardi et mercredi derniers dans 18 communes de la wilaya de B�ja�a, et les municipalit�s de Tichy, Aokas, Boukhlifa, Tizi N�berber, Boulimat, B�ni Ksila, Akfadou ont �t� durement affect�es. Les flammes ont ravag� quelque 442 ha, 2 200 arbres fruitiers et des centaines d�oliviers, selon un premier bilan de la Protection civile. Les incendies les plus importants, dont les flammes ont atteint des dizaines de m�tres, �taient visibles � plusieurs kilom�tres du lieu du sinistre, tel le brasier de Boukhlifa et Tichy, situ�s sur la c�te-est b�jaouie. A Boukhlifa, on parle de vieilles b�tisses inhabit�es et d�un poulailler br�l�s. Si le sirocco qui a souffl� sur la r�gion a quelque peu favoris� ce changement climatique et certains d�parts de feu, il n�en demeure pas moins que dans l��crasante majorit� des cas, ils sont �d�origine criminelle �, soutenait un responsable des for�ts, hier, sur les ondes de la radio locale. �Des incendies r�p�titifs, des foyers qui se d�clarent simultan�ment en des endroits diff�rents ne peuvent avoir qu�une seule origine criminelle. Il ne faut pas avoir peur de le dire, il s�agit d�actes criminels. Ces feux ne sont pas accidentels ou naturels�, a expliqu� l�un des responsables des for�ts. Confront� � l�ampleur des incendies qui se sont d�clar�s en m�me temps en plusieurs endroits du territoire de la wilaya, les troupes de la Protection civile de B�ja�a, aid�es par des sapeurs-pompiers de Jijel et S�tif, n��taient toujours pas arriv�es � ma�triser l�ensemble des foyers dans la journ�e d�hier au cours de laquelle quatre autres d�parts d�incendie sont signal�s � Chellata, El-Kseur, Adekar et Souk El Tenine. Par ailleurs, selon le premier bilan de la Protection civile, un bungalow inhabit� � Saket, sur la c�te-ouest, et 10 ruches d'abeilles ont �t� �galement d�truites par les flammes. Dans la journ�e d�hier, les soldats du feu, aid�s par la population locale, qui ont r�ussi � circonscrire une trentaine de foyers, �taient toujours sur le pied de guerre pour �teindre une dizaine d�autres feux qui continuent � d�vaster plusieurs hectares de for�t, des arbres fruitiers et des oliviers.