Les agresseurs de la for�t de Bouchaoui ont �t� arr�t�s dans la soir�e de mercredi dernier. Leur capture a �t� rendue possible gr�ce au travail de renseignement et d�identification discret effectu� par les �l�ments de la brigade de gendarmerie territorialement comp�tente. En effet, apr�s avoir recueilli les plaintes de personnes victimes de ce gang, une vaste op�ration a �t� enclench�e. Nabil M. - Alger (Le Soir) - L�une des premi�res mesures prises a �t� de renforcer les patrouilles � l�int�rieur de la for�t. Les premiers �l�ments de l�enqu�te ont permis d�identifier les suspects. Ces derniers en fuiyant les endroits qu�ils avaient l�habitude de fr�quenter ont �veill� les soup�ons des gendarmes. En r�gle g�n�rale, les malfaiteurs quittent leur lieu de pr�dilection apr�s avoir commis des forfaits, a fortiori quand il s�agit de r�cidivistes. Mais c��tait sans compter sur les techniques modernes d�investigations de la gendarmerie. La trace de ces individus a ainsi �t� retrouv�e. Leurs mouvements ont �t� surveill�s discr�tement. Pass�e cette �tape, l�ordre a �t� donn� pour proc�der aux arrestations. C�est ainsi que quatre individus ont �t� interpell�s pendant qu�un cinqui�me est en �tat de fuite. Il s�agit de Y. A. 23 ans, B. D. 18 ans, C. S. 21 ans. Ces derniers sont originaires de hai Bouzada (ex- Clament). Le quatri�me est un certain N. M., �g� de 21 ans, habitant la commune de Ra�s-Hamidou (La Pointe). Selon le chef de la brigade de gendarmerie de Bouchaoui, les victimes de ce groupe de malfaiteurs ont �t� invit�es � se rapprocher de la brigade pour l�indentification des pr�venus. C�est ainsi que deux parmi les sportifs ont pu reconna�tre l�une des personnes qui a particip� � leur agression. Au cours d�un point de presse organis� � la brigade de gendarmerie de Bouchaoui, il a �t� expliqu� que ce gang avait mis au point une m�thode pour pi�ger ses victimes. D�abord, ils se mettaient en tenue de sport. Leurs victimes sont souvent des personnes qui font leur jogging seules. Deux devancent la victime, pendant qu�un troisi�me reste derri�re. Une fois le sportif s�engouffre dans le bois, notamment du c�t� du lieu dit Baroudi, il est rattrap� par l�agresseur qui courait derri�re lui, les deux autres lui barrent le chemin pour l�emp�cher de fuire. Le chef de la brigade de Bouchaoui a aussi expliqu� que deux parmi les agresseurs se couvraient le visage � l�aide de leurs maillots de sport, alors que le troisi�me agissait � visage d�couvert. �Cela signifie qu�ils sont connus de nos services�, dira-t-il. Les victimes sont alors d�lest�es de leurs objets de valeur. Les agressions ont toutes �t� perp�tr�es � la tomb�e de la nuit et dans un intervalle de quatre jours. Il est � noter qu�avec l�arrestation de ce gang, la for�t de Bouchaoui a retrouv� sa qui�tude au grand soulagement des sportifs et autres promeneurs.