Les diff�rents points noirs emp�chant, voire bloquant, la bonne marche des affaires dans les 12 communes que compte la wilaya d�Annaba et les carences constat�es derni�rement suite aux inondations provoqu�es par les fortes chutes de pluie ont fait l'objet, durant toute la journ�e de lundi, d�une r�union de l�ex�cutif, des P/APC et des responsables de la gestion d�l�gu�e de l�eau sous la pr�sidence du wali, Mohamed Ghazi. A l�issue de cette rencontre-marathon, le wali a charg� l�inspecteur g�n�ral de la wilaya de proc�der, dans les plus brefs d�lais, � une �valuation sans complaisance de la gestion administrative et financi�re de ces communes, particuli�rement celles du chef-lieu de wilaya et d�El-Bouni. Dans quelques semaines, une ann�e se sera �coul�e depuis les derni�res �lections locales ayant port� � la t�te des communes de cette wilaya de nouvelles �quipes, dont une bonne partie arrive pour la premi�re fois aux commandes de ces assembl�es populaires communales, alors que la situation g�n�rale n�a pas vu de changements notables dans le sens d�une am�lioration palpable du quotidien des populations, comme souhait� par ces derni�res, � l�issue du scrutin de novembre 2007. Prenant comme exemple le chef-lieu et les autres principales agglom�rations de la wilaya, en l'occurrence Sid-Amar, El- Bouni, El-Hadjar et Berrahal, o� d�importants moyens financiers ont �t� inject�s par l�Etat pour r�pondre aux attentes des citoyens dans des secteurs aussi vitaux que ceux de l�emploi, du logement, de la sant�, de l�assainissement, de l�eau potable, de l��clairage public et de l�am�lioration urbaine. Ces importantes dotations budg�taires destin�es � prendre en charge les besoins prioritaires des administr�s n�ont �t�, dans le meilleur des cas, consomm�s qu'� hauteur de 20%. Devant l�accumulation des probl�mes de tous genres qui perdurent et apr�s avoir constat� sur le terrain l��norme retard pris dans le lancement m�me de plusieurs chantiers de projets d�j� inscrits et ayant b�n�fici� d'enveloppes financi�res cons�quentes depuis des ann�es, le chef de l�ex�cutif, faisant un premier constat quelques semaines apr�s son installation, a qualifi� la quatri�me ville du pays de sinistr�e. Il a r�v�l�, � l�occasion d�une c�r�monie de distribution de dipl�mes attestant d�une participation aux stages de formation des maires, initi�s par le minist�re de l�Int�rieur, que pas moins de 1,32 milliard de dinars destin�s aux plans communaux de d�veloppement (PCD) n�ont connu aucune utilisation. Devant cet �tat de faits, il a menac� de retirer aux communes d�faillantes leurs projets et d�en confier leur mise en route � des structures techniques. Alors que les besoins n�ont cess� de cro�tre, n�gligence et immobilisme ont marqu� la gestion des affaires de la cit�, portant un s�rieux coup au d�veloppement local. Des chantiers pour l�am�lioration urbaine sont � l�arr�t depuis des mois. Des cit�s qualifi�es jadis de r�sidentielles, � l�image de celles des Orangers et du 5-Juillet, entre autres, sans �clairage public, avec comme d�cor des animaux errants, chiens le soir et ovins et bovins le jour, des caves d�immeubles inond�es, favorisant la prolif�ration de rongeurs et autres moustiques, �t� comme hiver. Cette situation est � l�origine de dangers pour la sant� publique, principalement celle des b�b�s et enfants en bas �ge. Il y a �galement le probl�me des bouches d'�go�t et avaloirs obstru�s � longueur d�ann�e. Alors que l�automne ne fait que commencer, les d�g�ts caus�s par les derni�res pluies aux biens des gens et aux infrastructures et autres �quipements publics ont d�montr� la carence de ceux en charge des destin�es de la population. Le bilan de ce premier exercice, qui sera fait prochainement, renseignera probablement plus sur la situation r�elle des affaires de la cit�, mais d�ores et d�j�, personne ne pourra nier les difficult�s rencontr�es quotidiennement par les habitants de celle qu�on appelait jadis la Coquette, mais qui p�tit pr�sentement de graves insuffisances dont l�un des premires est cette de sa toilette.