Une enqu�te ouverte en France apr�s une plainte d�une ONG accusant cinq dirigeants africains, dont le Gabonais Omar Bongo, de poss�der en France des biens immobiliers financ�s par de l�argent public d�tourn� a �t� class�e sans suite, a-t-on appris de source judiciaire. L�ONG , � l�origine de la plainte, a imm�diatement fait savoir qu�elle entamerait une nouvelle proc�dure avec cette fois, selon elle, des chances s�rieuses de provoquer l�ouverture d�une information judiciaire. L�enqu�te pr�liminaire ouverte en juillet par le parquet de Paris �a �t� class�e sans suite d�but septembre car l�infraction n�est pas caract�ris�e�, a indiqu� le parquet de Paris. Cette enqu�te avait �t� ouverte � la suite d�une plainte contre X d�pos�e par l�ONG, un ressortissant gabonais et deux ressortissants congolais pour �recel de d�tournements d�argent public�. Elle visait �les conditions dans lesquelles un tr�s important patrimoine immobilier et mobilier a �t� acquis en France par les chefs d�Etat Denis Sassou Nguesso (Congo), Omar Bongo, Teodoro Obiang (Guin�e �quatoriale), Blaise Compaor� (Burkina Faso), Eduardo dos Santos (Angola), ainsi que les membres de leur entourage�. Pour cette ONG, �il n�y a aucun doute sur le fait que ce patrimoine n�a pu �tre acquis gr�ce aux seuls salaires et �moluments � des chefs d�Etat.