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OUVERTURE DU COLLOQUE INTERNATIONAL �R�HABILITATION ET REVITALISATION URBAINES� � ORAN Une gr�ve estudiantine emp�che la tenue du colloque � l�universit�
Le colloque, tant attendu par les initiateurs de cette importante rencontre sur la r�habilitation et la revitalisation urbaines, pr�par� depuis pr�s d�une ann�e, s�est heurt� ce dimanche 19 octobre, lors de son ouverture officielle, � un impr�vu de derni�re minute. La section estudiantine de l'Organisation nationale de solidarit� estudiantine (ONSE) a ferm� et bloqu� l�acc�s � l'Institut de g�nie m�canique du campus Mourad-Salim-Taleb (ex-IGMO), lieu o� devait se tenir le colloque. Apr�s plusieurs tentatives de n�gociations avec les protestataires, qui ont eu recours � ce proc�d�, suite, nous disent-ils, au changement du syst�me de notation, qui a �t� � l'origine de l'ajournement de nombreux �tudiants, tout en d�non�ant les multiples probl�mes p�dagogiques, li�s � l'application du syst�me LMD, et, face � leur intransigeance � ne pas lib�rer les lieux, les organisateurs se sont r�sign�s � changer de lieu et ont �t� accueillis dans la salle exigu� de l�APC d�Oran. Un contretemps inattendu qui a retard� le lancement de cet important colloque pour lequel plusieurs personnalit�s et invit�s �taient attendus. Amel B. - Oran (Le Soir) - Organis�s par l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels prot�g�s (OGEBC), en collaboration avec l�Agencia espanola de cooperacion para el desarrollo et Collegi d'Apparelladors I Arqiutectes Technics de Barcelone, du 19 au 21 octobre 2008,les travaux de ce colloque international sur la r�habilitation et la revitalisation urbaines, ont finalement pu d�marrer aux environs de 11 h, apr�s une br�ve allocution du wali d�Oran, qui a souhait� manifester la volont� des autorit�s locales � encourager ce type d�initiative, qui ne peut que servir la ville dans le domaine de la r�habilitation de ses vieux quartiers de grande valeur historique. Pour sa part, M. Juan Ignacio Alvarez, consul g�n�ral d�Espagne � Oran, a saisi l�opportunit� de cette rencontre pour rappeler les diff�rents partenariats avec l�Alg�rie et Oran en particulier, depuis l�installation de l�Agence espagnole de coop�ration en 2004, et ce � travers quatre projets participatifs tels que : le d�veloppement urbain et �conomique, le r�am�nagement socioculturel de Sidi El-Houari, le programme de formation dans le domaine de la restauration, le programme d�appui � la wilaya d�Oran dans la gestion du plan urbain. Pour le consul g�n�ral, l�objectif d�une telle rencontre est de �promouvoir le dialogue autour de la r�habilitation�. La parole fut par la suite c�d�e aux communicants, le premier intervenant �tant un orateur qualifi� et connaisseur dans le domaine de la r�habilitation et de la revitalisation en raison de ses innombrables missions et exp�riences � l�int�rieur du pays et de par le monde. Il s�agit de M. Mounir Bouchenaki, directeur g�n�ral de ICCROM (Centre international d��tudes pour la conservation et la restauration des biens culturels), titulaire d�un doctorat en arch�ologie et histoire ancienne de la facult� de lettres d�Aix-en-Provence (France). Il a �t� �lu directeur g�n�ral de l�ICCROM en 2006. Au cours de son intervention intitul�e �Le cadre de la r�habilitation au niveau international�, il retracera l��volution de l�importance accord�e par les pays d�velopp�s � la conservation urbaine. Avec, pour sa part, une intime conviction inspir�e par son exp�rience v�cue sur le terrain qui voudrait que le patrimoine doit �tre int�gr� dans la vie quotidienne des populations et ne devrait en aucun cas constituer un fardeau. Il citera plusieurs probl�matiques auxquelles se heurtent les connaisseurs et les d�cideurs, face au conflit permanent entre les adeptes de la pr�servation et ceux qui doutent de son utilit�. D�un autre c�t�, il y a une r�alit� qui consiste, dit-il, en ces constructions modernes, mornes et st�r�otyp�es qui c�toient les anciens vestiges. Pour l�intervenant, la r�habilitation va de pair avec la revitalisation, �il ne s�agit pas de momifier l�habitat, mais de proc�der plut�t � une r�habilitation judicieuse�. Il sera intransigeant quant � la finalit� d�un tel colloque, en d�clarant : �Il faudra aboutir � une approche pragmatique, concr�te et utile, qui puisse aider les politiques � mieux penser la r�habilitation.� Prenant la parole, Mme Brigitte Colin, repr�sentante de l�Unesco, axera son intervention sur �le compromis international pour la r�habilitation�. L�intervenante fera le constat que la plan�te est urbanis�e � plus de 50 %, ce qui constitue pour les architectes et les urbanistes un v�ritable d�fit. Et d�ajouter : �L�image de marque d�une ville, c�est bien son quartier historique, mais il ne s�agit pas uniquement des b�timents, mais �galement de ses traditions, ses c�r�monies� Il faudrait qu�il y ait de bons diagnostics pour pouvoir obtenir une vraie image de marque d�une ville.� Pour la repr�sentante de l�Unesco, la revitalisation rev�t une importance capitale dans le processus de r�habilitation. �Revitaliser, c�est trouver un �quilibre satisfaisant entre les lois du d�veloppement �conomique, les droits et les besoins des habitants et la mise en valeur de la ville con�ue comme un bien particulier. � Les prochaines journ�es de ce colloque s�articuleront sur deux grands axes relatifs � �La r�habilitation des biens patrimoniaux en Alg�rie�, au cours dequelles les conf�renciers exposeront les diff�rentes exp�riences de r�habilitation urbaine men�es � la Casbah d�Alger, � la m�dina de Constantine et dans les ksours de Gharda�a. Un autre th�me, tr�s attendu par les participants � ce colloque, s�articulera autour de �La probl�matique de r�habilitation et revitalisation du vieux quartier de Sidi El Houari�.