Les sc�nes de violence que connaissent les �tablissements scolaires, du cycle moyen notamment, n�en finissent pas de susciter moult interrogations � Tiaret. Si ce ph�nom�ne a toujours exist� sans trop de gravit�, il est devenu, ces derniers temps, une v�ritable pr�occupation pour les diff�rents intervenants dans le domaine de l��ducation, compte tenu de l�ampleur effr�n�e mais aussi effrayante qu�il prend de jour en jour et au quel l�on assiste... impuissants. En effet, presque quotidiennement, des batailles rang�es entre groupes d��l�ves sont enregistr�es aux abords des �coles pour laisser perplexes plus d�un. Matraque, compas, pierres et tout autre objet tranchant sont tr�s souvent utilis�s dans ces affrontements pour laisser placer � une vive inqui�tude. Prenant l�allure d�une simple dispute au d�but, ces �chauffour�es virent tr�s souvent aux d�rapages pour se transformer en des affrontements muscl�s au point de n�cessiter l�intervention des services de s�curit�. Et le cas le plus �difiant est celui qui s�est produit la semaine derni�re devant l�entr�e principale d�un coll�ge au centre-ville o� des bandes munies de toutes sortes d�objets se sont violemment oppos�es. Ces rixes collectives se sont sold�es par deux bless�s l�gers et l�arrestation de pas moins de trois �l�ves. A quelques centaines de m�tres, plus pr�cis�ment au quartier des pr�fabriqu�s, l�on apprend qu�un professeur a �t� lynch� par un groupe d��l�ves expuls�s. L�enseignant s�est vu tout bonnement tabass� et d�lest� de son t�l�phone portable sous le regard m�dus� des passants. Et la liste de ces cas affligeants est loin d��tre cl�tur�e. Ces sc�nes de d�solation en nette croissance sont pratiquement partout et l�on se demande � qui incombe la faute m�me si l�on sait dores et d�j� que la responsabilit� est bel et bien... partag�e. Mourad Benameur Cap sur la femme rurale Mis en vigueur il y a presque trois ann�es, le programme de soutien et de promotion de la femme rurale est toujours en vigueur � travers les communes du nord de la wilaya de Tiaret concern�es par l�op�ration. Ces derni�res, au nombre de douze et englobant pas moins de 56 douars, ont �t� effectivement concern�es par une panoplie d�actions ciblant la gent f�minine. En effet, selon la Conservation des for�ts, charg�e de l�ex�cution de ce dispositif, ces m�mes actions ont abouti jusque-l� � la distribution de 2 000 ruches pleines permettant ainsi � 210 b�n�ficiaires parmi les femmes de ces zones montagneuses de d�velopper l�apiculture, un cr�neau des plus porteurs. Aussi, dans l�optique de donner une chance au maximum de femmes de pratiquer la couture et autres activit�s y aff�rentes, le secteur des for�ts a proc�d� � la distribution de quelque 200 machines � coudre. L�aviculture n�a pas �t� en reste de cette strat�gie inscrite au titre du plan de d�veloppement de l�emploi rural, dans la mesure o� 16 000 poules pondeuses ont �t� distribu�es � 405 b�n�ficiaires. Des plants arbres fruitiers ont �t� �galement distribu�s, nous dit-on. Ce dispositif, qui tend, entre autres objectifs, � impliquer la femme rurale dans l��conomie nationale et assurer un tant soit peu la suffisance alimentaire est toujours de mise dans la wilaya de Tiaret. A noter que lors de la c�l�bration de la Journ�e mondiale de la femme rurale co�ncidant avec le 15 octobre, les forestiers ont organis� une exposition de photos et de documents illustrant les diff�rents avantages de ce dispositif � m�me de mettre en exergue le r�le que devrait assumer cette cat�gorie de femmes dont la plupart sont sans qualification professionnelle.