Paniqu�s, les march�s financiers ont � nouveau plong� hier face � la multiplication des signes de r�cession, frappant les entreprises. Peu avant 14h00 GMT, Londres d�gringolait de 8,07%, Francfort de 8,74% et Paris de 5,77%, avec un CAC 40 qui a atteint en cours de s�ance son plus bas depuis plus de cinq ans. Les places boursi�res de Paris et Francfort ont enregistr� par moments des baisses d�passant les 10%, alors qu'� Londres et Madrid, les march�s-actions d�gringolaient de plus de 9%. Les bourses d'Europe de l'Est n'�taient pas �pargn�es, forc�es parfois d'interrompre les transactions pour limiter la casse, comme � Moscou o� la chute a atteint 13%. Les places nordiques aussi plongeaient de 10,52 � Oslo. Vers 12h00 GMT, l'Eurostoxx 50, qui regroupe les poids lourds boursiers de la zone euro, perdait plus de 8%. Et alors que le Nikkei japonais a ainsi fini en baisse de 9,60% hier. Puis l'effet domino a jou� � plein, avec des chutes de 10,6% � S�oul, 8,3% � Hong Kong et 10,96% � Bombay, seul Shanghai faisant office de bon �l�ve avec une baisse de seulement 1,92%. Et que la Bourse de New York a ouvert en forte baisse, tout en arrivant � limiter ses pertes : le Dow perdant 4,24% et le Nasdaq 5,06%, vers 14h00 GMT. Les signes de r�cession mondiale se multiplient Les investisseurs �paniquent � selon un courtier, alors que les indicateurs catastrophiques s'accumulent. L��conomie japonaise est d'ores et d�j� en r�cession, selon beaucoup d'analystes. Et les puissants exportateurs nippons ont subi une v�ritable correction hier � la Bourse, victimes de l'envol�e du yen qui s'�change d�sormais � son plus haut niveau depuis 13 ans face au dollar et depuis 6 ans face � l'euro. Hier, la monnaie unique europ�enne est pass�e pour la premi�re fois depuis octobre 2006 sous le seuil de 1,25 dollar � 1,2494 � Londres dans la matin�e. Autre grande �conomie en panne : le Royaume-Uni, o� le PIB s'est contract� pour la premi�re fois depuis 16 ans au troisi�me trimestre. L�automobile et le transport a�rien affect�s En fait, tous les chiffres publi�s hier prouvent un ralentissement �conomique marqu� au niveau mondial. Malgr� tous les plans de soutien annonc�s ces derni�res semaines, les investisseurs sont affol�s par les cons�quences de la crise sur la rentabilit� des entreprises. Dans ce contexte, nombre d�entreprises du secteur automobile notamment, aux Etats-Unis, en France et en Allemagne, sont contraintes � des r�ductions de production, la suppression d�emplois et des fermetures d�usines. Autre secteur touch� de plein fouet : le transport a�rien, avec un d�clin pour la premi�re fois depuis cinq ans du trafic passagers international et la pire chute du cargo depuis sept ans.