L�Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT), dont la secr�taire g�n�rale est Mme Fatima- Zohra Flici, a proc�d� � l��lection d�un nouveau bureau de wilaya d�Oran, compos� dor�navant de 7 membres. C�est au cours d�une assembl�e g�n�rale, qui s�est tenue jeudi matin au si�ge du FLN, que le renouvellement des structures locales a �t� finalis� en pr�sence d�un membre du conseil national en m�me temps responsable du bureau de wilaya de Sidi-Bel-Abb�s. Il faut dire que cela fait plusieurs ann�es que les activit�s du bureau de wilaya d�Oran �taient gel�es suite aux agissements d�un ancien responsable accus� d�avoir agi pour ses propres int�r�ts. Une situation que n�ont pas manqu� de d�noncer les participants � cette assembl�e, comme cette femme qui a perdu son fils : �On n�a jamais rien eu nous. A chaque fois qu�on vient nous voir c�est pour demander nos signatures, alors que d�autres ont b�n�fici� de lots de terrain, de logements alors que nous, nous vivons dans la mis�re !...� Lors de cette rencontre, nombre de femmes, d�hommes et de jeunes, frapp�s directement par le terrorisme, ont tenu � crier leur d�sarroi et leur douleur car beaucoup des familles victimes du terrorisme vivent dans des conditions pr�caires, ajout�es au m�pris de l�administration. Les larmes et le t�moignage �mouvant d�une veuve en disent long sur le v�cu aujourd�hui des victimes du terrorisme. �J�habitais � Ras-El-A�n, les habitants ont �t� d�log�s par les autorit�s mais je n�ai pas eu de logement. J�ai �t� jet� � la rue avec mes enfants. Je vis dans une baraque, les miens sont �parpill�s chez la famille. J�ai des enfants qui dormant dans les hammams. Vous trouvez �a normal� Est-ce que je n�ai pas droit � un toit !� D�autres t�moignages tout aussi durs ont �t� rapport�s avec en plus la douleur et l�incompr�hension de voir que les repentis, les terroristes, eux, b�n�ficier du soutien et de l�aide des pouvoirs publics. Pour le repr�sentant de Mme Flici, il faut que les familles victimes du terrorisme puissent recouvrer leurs droits. �Il faut que nous apprenions � agir politiquement en tant qu�association�.�, dira ce dernier, et d�annoncer le d�p�t de nouveau du dossier du statut particulier aupr�s des bureaux de l�APN lors de la prochaine session parlementaire.