Une trentaine de banques �trang�res attendent leur agr�ment, selon le ministre de l�Industrie, Hamid Temmar, qui confirme la volont� du gouvernement de privatiser environ 30% de la BDL. Dans une interview accord�e � Oxford Business Group, le ministre de l�Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI), Hamid Temmar, a indiqu� que �30 banques �trang�res attendent toujours leur agr�ment aupr�s de la Banque d�Alg�rie�. C�est qu��en raison de la demande, la Banque centrale avait besoin d�un certain temps pour s�adapter�, explique Hamid Temmar. Tout en se d�clarant satisfait de l�expansion de certaines banques priv�es telles que Soci�t� g�n�rale et BNP Paribas � plus de 30 agences. Par ailleurs, M. Hamid Temmar a indiqu� que le gouvernement vient de �faire un pas en avant en permettant aux banques d�offrir des services islamiques �. Cela �tant, le ministre de la Promotion des investissements confirme la strat�gie de privatisation partielle du secteur bancaire public. Commencer par privatiser 30% de la BDL A ce propos, M. Hamid Temmar a indiqu� que �des parts du Cr�dit populaire d�Alg�rie (CPA) devaient �tre c�d�es, mais quelques-unes des banques qui ont manifest� un int�r�t se sont retir�es du processus, principalement � cause de la crise des subprimes �. C�est la raison pour laquelle �nous avions estim� qu�il valait mieux attendre jusqu�� ce que la situation mon�taire internationale se stabilise �, dira-t-il. N�anmoins, M. Hamid Temmar confirme la volont� de privatiser 30% de la Banque de d�veloppement local (BDL). �Nous esp�rons pr�sentement commencer, avec prudence, par la privatisation d�environ 30% de la BDL�, assure-t-il. Le secteur bancaire public restera Evoquant le d�veloppement du secteur bancaire alg�rien, M. Temmar a affirm� que �nous devons lancer des privatisations en vue de r�duire le gap entre les banques publiques et priv�es�. Cela m�me si �un secteur bancaire public robuste doit rester pour prendre soin des revenus de l�Etat. Le secteur bancaire priv� fera des profits et mettra les banques publiques en situation de concurrence. Cela a besoin de trouver un �quilibre�, tiendra-t-il � pr�ciser. 30 privatisations finalis�es en 2008 �Nous n�avons pas de besoin r�el pour h�ter les privatisations, en raison des rentr�es de nos hydrocarbures�, avait-il assur� auparavant quant au processus global de privatisation qui, selon lui, �est tr�s bien organis� et vise non l�argent �mais la recherche de partenaires strat�giques et l�innovation �. A ce propos, M. Hamid Temmar a indiqu� la finalisation en 2007 de 68 privatisations totales, 13 partielles, 9 jointventures et 20 ventes d�actifs � des acheteurs priv�s. Environ 30 privatisations ont �t� finalis�es, selon M. Temmar, en 2008. En outre, le ministre de l�Industrie a indiqu� que le gouvernement travaille �pr�sentement � la mise en place d�un secteur de march� des capitaux et nous en avons finalis� les �tudes�. Vers des partenariats public/priv� dans la p�trochimie Ainsi, �nous avons identifi� une entreprise publique : la Sofinance, qui est d�j� op�rationnelle et deviendra la banque d�investissement qui aidera les investisseurs dans les diff�rentes r�gions�. Concernant l�investissement dans les secteurs de la p�trochimie, l�industrie lourde et l�agroalimentaire, M. Hamid Temmar a affirm� que �tr�s peu d�entreprises y investissent apparemment et le secteur public reste dominant, non parce que nous voulons laisser les choses en l��tat, mais parce qu�il n�y pas de comp�tition�. D�o� la d�cision de �cr�er de nouveaux partenariats strat�giques public/priv� pour d�velopper ces secteurs. Donner de l�argent au secteur priv� Egalement, l�interview� a indiqu� que, dans le contexte du d�mant�lement tarifaire avec l�Union europ�enne, �l�Etat commencera � mettre de l�argent pour aider les entreprises priv�es alg�riennes � devenir plus comp�titives� et �permettre leur survie�. D�o� la n�cessit� de la mise � niveau (envoi d�experts pour auditer ces entreprises, �valuer leurs besoins et les assister par des recommandations et des investissements). Cette mise � niveau, selon Hamid Temmar, concernera 2 500 entreprises identifi�es durant les trois prochaines ann�es.