Cinquante cas d�h�patite B et C ont �t� d�pist�s depuis le d�but de cette ann�e par les services d��pid�miologie et des maladies contagieuses de l�h�pital Docteur-Okbi de Guelma. Ces chiffres avanc�s sont, par cons�quent, alarmants d�autant qu�ils ne refl�tent pas toute la r�alit�. Les h�patites B et C sont les formes les plus dangereuses de l�inflammation virale du foie. La contamination d�un sujet sain se fait au cours d�une transfusion sanguine non contr�l�e ou lors d�un rapport sexuel non prot�g�. L�h�patite ne peut �tre d�pist�e � ses d�buts que par les analyses du sang d�un donneur ou d�une personne malade. Cette difficult� de d�pistage augmente les risques chez les personnes porteuses du virus, des complications qui aboutissent � une cirrhose ou un cancer du foie. Cependant, quelques indices et donn�es permettent au corps m�dical de d�limiter les risques de contamination chez certaines personnes, comme celles soumises � l'h�modialyse ou encore celles atteintes d'an�mie chronique. La pand�mie du sida qui s�vit partout dans le monde a, d�autre part, contraint les responsables de la sant� publique � mettre, lors des op�rations, un �dispositif de s�curit� li� � la manipulation de dons du sang. Maladie sexuellement transmissible, la plus r�pandue sur la plan�te, l�h�patite B affecte 2 milliards de personnes dans le monde. Actuellement, on estime qu�environ 350 millions de personnes sont atteintes d'h�patite B chronique. Cette maladie qui est � l�origine de 2 millions de d�c�s par an repr�sente la deuxi�me cause de cancer apr�s le tabac. Mais ces chiffres effrayants peuvent �tre �vit�s par la vaccination syst�matique des nouveau- n�s. En Alg�rie, pour optimiser la qualit� de prise en charge des malades atteints d�h�patite virale dont le nombre d�passe les 320 000 pour l�h�patite C et environ un million pour l'h�patite B, la Caisse nationale des assur�s sociaux s�est engag�e � rembourser les frais de traitement �valu�s � plus de 144 millions de centimes par malade et ce, par la mise en �uvre d�un syst�me de contractualisation entre la Cnas et les h�pitaux.