Le Festival international du film francophone de Namur (Belgique), qui s�est d�roul� du 26 septembre au 3 octobre, et qui, en plus de diffuser les �uvres audiovisuelles francophones et rassembler les r�alisateurs, producteurs, sc�naristes et acteurs impliqu�s dans la cr�ation cin�matographique francophone, offre une chance aux auteurs r�alisateurs francophones, porteurs de projets r�alistes et m�ticuleusement ficel�s, a confirm� lors de cette �dition de quoi sont capables les jeunes cin�astes alg�riens dont deux projets sur les quatre s�lectionn�s sont leur �uvre. A la merci du ventde Tahar Kessi et les Derniers jours de l�homme invisible de Amine Hattou (Alg�rie) avec J�irai seul au paradis de Mehdi Miouli et la Bouteille de El Mehdi Azzam (Tunisie), deux �tudiants en cin�ma, ont �t�, en effet, s�lectionn�s parmi des dizaines de sc�narii parvenus du monde entier. Une certitude aussi, selon l�un des jeunes auteurs, qui affirme que leurs projets seront r�alis�s, de l�aveu m�me de Tahar Chikhaoui (enseignant et critique de cin�ma) et Aurelien Bedineaux (cin�aste et producteur), encadreurs de l�atelier �De l��crit � l��cran� qui propose une �tude des sc�narii durant une semaine sous forme d�accompagnement dans le travail de finalisation des projets de films. L�atelier a �t� parrain� par Faouzi Bensa�di, cin�aste et professeur marocain auquel on doit le film Mille mois r�alis� en 2003 et www.whatawonderfulworld pr�sent� en 2006 au FIFF. Selon le jeune auteur Tahar Kessi, des festivals comme le FIFF sont le genre de manifestations qui manquent en Alg�rie o� les v�ritables cr�ateurs n�attendent que de pareilles opportunit�s pour faire �talage de leur savoir-faire dans le septi�me art. Un passage oblig� pour avoir de bons cin�astes et de bons films et un vrai cin�ma porteur d�id�es et de lumi�res. Une condition aussi pour enfanter le printemps de la cr�ation en Alg�rie, note enfin le jeune cr�ateur. Chose qui ne sera pas possible si les moyens ne suivent pas. A noter que plusieurs r�alisateurs et producteurs du monde entier comme le cin�aste malien Abderrahmane Sissako (sur la photo avec le jeune auteur alg�rien Tahar Kessi), ont ralli� le festival consid�r� comme un lieu de r�flexion et de rencontres professionnelles.