A chaque hiver, apr�s chaque saison des pluies, les Oranais vivent le calvaire. Le moindre d�placement, la moindre activit� se transforment en �pop�e et en �preuve �d�cathlonienne�. Rues et ronds-points gorg�s d�eaux, quartiers inond�s par les eaux pluviales et la boue. En guise de toutes r�ponses et d�excuses, l�APC et la wilaya invoquent � leurs administr�s des histoires d�avaloirs et de regards d��gouts bouch�s o� � d�boucher. Une fois encore, cette ann�e, pour ne pas d�roger � la r�gle, les Oranais ont subi des d�sagr�ments qu�ils redoutent d�ailleurs de rencontrer � nouveau pour tout l�hiver. Pourtant, les services de l�APC ont claironn� que des mesures pr�ventives avaient �t� prises avec le traitement de �7 621 avaloirs et 9 645 regards�. Des moyens humains et mat�riels cons�quents ont semble-t-il �t� mobilis�s, pour� ne rien y faire finalement ou presque ! En effet, bien que les op�rations de curage des avaloirs soient n�cessaires et fassent partie de la gestion urbaine, le mal se trouve ailleurs � Oran. Et pour cause, ces 15 derni�res ann�es, les attributions des march�s, notamment pour la r�alisation de voiries, d�am�nagements des axes principaux et autres carrefours et ronds-points, ont �t� trop souvent r�alis�es avec des entreprises n�ayant pas les qualifications requises ou qui ont pr�f�r� �grignoter� sur les offres financi�res relatives au montant du march�. Pour cela, on �passait l��ponge� en sacrifiant quelques principes et normes universels que l�on doit appliquer aux VRD. Ainsi, � l�USTO, El Barki, Ha� Sabbah, Ha� Yasmine et dans la plupart des nouveaux quartiers et extensions urbaines, des voies ont �t� r�alis�es sans syst�mes d��vacuation des eaux pluviales, sans r�seaux d��gouts o�, s�ils ont �t� faits, ils ne r�pondent � aucune exigence en la mati�re. De m�me que pour la chauss�e, les pentes sont inexistantes ou plut�t si : des creux, des affaissements voient le jour et qui se transforment en retenues d�eau aux moindres pr�cipitations. C�est pratiquement toute la grande p�riph�rie d�Oran qui doit �tre rattrap�e et corrig�e. Les autorit�s locales, qui se targuent de faire d�Oran la future grande m�tropole de la M�diterran�e, du fait que la r�union de l�Opep et le congr�s mondial du GNL doivent s�y tenir, devraient revenir � des choses plus concr�tes avant tout. Car, � ce rythme, il y aura toujours un passif lourd � g�rer et on accusera toujours une d�cennie de retard.