Mardi dernier, un cas de m�ningite purulente (m�ningocoque non encore identifi�) a �t� r�v�l�. Il s�agit d�une fillette de 7 ans, �l�ve � l��cole Bousselham dans le chef-lieu. La fillette a �t� aussit�t hospitalis�e au service de p�diatrie du CHU Hassani-Abdelkader de Sidi- Bel-Abb�s. La Semep (Service d��pid�miologie et de m�decine pr�ventive) s�est rendue sur les lieux, � savoir l��cole et le domicile parental de la malade. A l��cole, enseignants, �l�ves, personnel de service et administratif ont �t� vaccin�s alors que les enfants de la m�me classe de la petite et son enseignante ont fait l�objet de d�pistage, suivi d�un vaccin et d�un traitement pr�ventif de chimopraphilaxie. Les membres de la famille de la petite fille aussi ont subi les m�mes r�flexes de pr�vention. Jusque-l�, la situation semble ma�tris�e, mais le personnel m�dical reste tr�s vigilant. D�ailleurs, la Semep de l�ESPS de SBA, nous indiquera Mme Aourag Malika, la responsable, a d�p�ch� un m�decin de l�Unit� de d�pistage et de sant� pour �tudier la situation et pr�venir tout autre cas de d�claration. Mme Aourag a d�ailleurs aussi adress� des instructions au niveau de l'�tablissement scolaire en question, invitant enseignants et �l�ves � se rapprocher imm�diatement en cas de suspicion manifest�e par des sympt�mes similaires � ceux de la maladie de la m�ningite (hypert�rine, c�phal�es, vomissements, vertiges, naus�es). A rappeler que des cas de m�ningite bact�rienne ont �t� �pisodiquement enregistr�s au niveau de la r�gion de Sidi-Bel-Abb�s et que les malades pris en charge ont surmont� rapidement leur maladie vu son c�t� non contagieux et surtout non purulent. A. M. Les mandataires en fruits et l�gumes crient leur ras-le-bol face au commerce informel Les mandataires du march� de gros de fruits et l�gumes de Sidi-Bel-Abb�s crient leur ras-le-bol face � l'avanc�e du commerce informel qui nuit fortement � leur activit�. 110 mandataires ont, � l�issue d�une r�union dans la journ�e de mardi dernier, au niveau du si�ge de l�UGCAA, d�cid� d�observer une gr�ve � partir du 29 novembre prochain pour attirer l�attention des responsables sur les conditions de leur activit� qu�ils qualifient de pr�occupantes entra�n�es par la prolif�ration des petits commerces informels. Ces derniers, disent les mandataires, �proposent des prix tr�s abordables qui nous p�nalisent par la m�me occasion. Echappant au fisc et se ravitaillant directement aupr�s de producteurs d�autres r�gions, ils nous emp�chent ainsi d��couler notre marchandise�. Les contestataires pointent du doigt la direction du commerce et des services de s�curit� auxquels ils reprochent l�absence sur le terrain pour lutter contre le march� informel. Outre le probl�me du commerce informel, des mandataires demandent la r�alisation d�un march� de gros, une demande tout � fait possible puisque, disent-ils, l�ex-P/APC avait retenu une assiette de 4 ha pour cet objectif mais, jusque-l�, d�plorent-ils, �le projet est rest� au point mort nous mettant en difficult� vu que la CCLS forte de sa d�cision judiciaire pourrait � tout moment exiger son terrain et d�loger notre march� de gros�. Les mandataires qui rappellent leurs dol�ances rest�es lettre morte et leurs rencontres qui n�ont pas abouti jusque-l� menacent cette fois-ci de passer � l�action en observant une gr�ve si toutefois aucune r�action positive n�est enregistr�e chez les services en charge de leurs probl�mes.