Accus� ouvertement de p�dophilie par l�association religieuse de Mechtras (voir notre �dition dat�e du 28 octobre), localit� o� il officiait en qualit� d�imam, M. R. a remis � notre r�daction une mise au point dans laquelle, pour clamer son innocence, il ass�ne des r�ponses qui mettent en doute ce que soutiennent ses pourfendeurs. �De purs mensonges et calomnies dont le but est seulement de nuire � ma personne et � ma famille�, estime, en tout premier lieu, l�imam avant de rel�guer les accusations port�es � son encontre � de simples �enfantillages� de la part d�une association �(qui) m�rite de meilleurs membres que ce groupuscule�. Pour l�imam M. R., une des questions qu�il se pose est de savoir �pourquoi ces personnes (l�association religieuse, ndlr) qui se gargarisent dans un �crit n�ont-elles pas rendu public l�enregistrement, objet de leurs preuves irr�futables, et mis � la disposition de la population de Mechtras ?� Ce refus de rendre public l�enregistrement sonore d�une conversation avec une de ses pr�tendues victimes est une preuve irr�futable de ce que l�imam consid�re comme �des intentions machiav�liques de ses d�tracteurs de verser dans la calomnie pure et simple�. Il ne fait pas de doute dans l�esprit de l�imam M. R. que cet acharnement dont fait preuve l�association est � mettre sur le compte d�une s�rie de man�uvres dont a fait les frais un autre imam, au sein de la m�me mosqu�e, qui, lui, a �t� accus� d�homosexualit�, alors que le vol a �t� le motif invoqu� pour s�en prendre � ses pr�d�cesseurs. �Comme par hasard, tous les imams qui officient dans cette mosqu�e sont des gens malsains et malhonn�tes. Ceci pour dire que ce vice-pr�sident et sa cour ont l�art et l�habitude de verser dans la calomnie et de jeter l�opprobre sur les citoyens sinc�res�, juge l�imam qui n�omet pas de donner l�explication tant attendue sur ses entrevues en son domicile avec la personne par laquelle le scandale est arriv�. �J�avais pour habitude de le recevoir, � sa demande, pour une consultation de roqia. Cela se passait chez moi parce qu�il estimait cela plus pudique et pour la simple et bonne raison qu�il ne voulait pas qu�il fasse lui aussi l�objet de calomnies de la part de ces personnes au cas o� cela se passait � la mosqu�e tel que je le lui avais demand� au pr�alable�, explique l�imam. Puis � ce dernier de se demander : �Pourquoi ces gens-l� ont-ils continu� � faire la pri�re derri�re moi si tel qu�ils le pr�tendent j�avais souill� par mes m�urs contre-nature ma fonction d�imam ?� Pour clore sa mise au point, l�imam met au d�fi ses pourfendeurs d�apporter les preuves de leurs accusations outranci�res et de rendre publics les enregistrements dont ils parlent, �comme la population ne cesse de le demander�. De plus, il reste disponible pour les affronter en public d�autant que �la gendarmerie et la direction des affaires religieuses qui m�ont entendu ne semblent pas pr�s de donner suite � cette affaire�, argue-t-il avant de laisser entendre qu�il se r�serve le droit de s�en remettre � la justice.