La d�cision de fermeture d�une officine priv�e, sise � la cit� Merdj-Eddib (lot 61, n�06) et appartenant � Boughlita Samir, d�fraye la chronique locale et suscite des questionnements dans les milieux initi�s. Elle �mane du wali et est bas�e sur le rapport de l�inspection de la wilaya. Le pharmacien concern�, qui a pris attache avec nous, insiste sur le fait qu�il n�a re�u aucune inspection et n�a �t� convoqu� par aucune partie prenante � son application. �C�est un truc purement administratif, je n�ai m�me pas �t� sollicit� pour conna�tre mon point de vue sur une affaire qui est ma seule ressource financi�re. Le hic, c�est que c�est le wali qui a d�cid� de la fermeture, alors que c�est du ressort des services de la DSP.� Son application a �t� confi�e aux services de la s�ret� urbaine du 5e arrondissement de Merdj-Eddib, le 18 octobre 2008. Depuis cette date, le pharmacien est en ch�mage. Interrogatif sur les tenants et les aboutissants de cette application qu�il juge abusive, ce dernier brandit la d�cision de transfert, du 19 avril 2004, dument notifi�e par les services de la Direction de la sant� et de la population, comme argument r�glementaire de taille, �une histoire � vous donner le tournis. Pour b�n�ficier de ce transfert, j�ai eu l�aval des services comp�tents de la DSP qui ont effectu� le d�placement n�cessaire. Ils ont constat� que les normes sont respect�es, telles la superficie du local de 50 m2 et la distance fix�e � 200 m s�parant mon officine d�une autre�, nous explique notre interlocuteur. Suite � cela, une d�cision de transfert d�officine de pharmacie a �t� �tablie et adress�e aux instances suivantes : le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, la direction de la pharmacie, la direction de l�entreprise publique de sant� de proximit� (l�ex-maison Meskine) de Skikda, la direction de l�entreprise publique hospitali�re de Skikda, l�agence Cnas de Skikda et le P/APC de Skikda. �J�ai entam� des d�marches aupr�s des �lus de l�APC et de l�APW pour qu�ils me soutiennent dans mon droit de rouvrir mon officine. En vain. Je suis am�rement d��u�, dira, d�pit�, B. S. La seule solidarit� � signaler �mane du Snapo. Dans un communiqu� rendu public, il est brandi la menace de �gr�ve g�n�rale�. Le syndicat juge � ce sujet que �l�arr�t� de fermeture �tabli � cet effet est non r�glementaire et abusif�, car, lit-on, �le pharmacien dispose de l�agr�ment l�gal de transfert d�livr� par la Direction de la sant� en date du 19 avril 2008 A titre de conclusion, le communiqu� demande � ce que �la pharmacie ferm�e soit rouverte et son propri�taire d�dommag�, et aussi �l�annulation de toutes les sanctions non r�glementaires �. Nos tentatives d�entrer en contact avec le directeur de la sant� et de la population se sont av�r�es infructueuses, nous avons m�me laiss� nos coordonn�es chez sa secr�taire. En vain.