Les fonctionnaires du minist�re du Commerce revendiquent l��laboration urgente d�un statut particulier des fonctionnaires du secteur. Il s�agit l� de l�une des principales revendications �mises par le Syndicat national des fonctionnaires du minist�re du Commerce au lendemain de leurs deux jours de gr�ve. Ainsi, m�me si le suivi du d�brayage n��tait pas massif, le Syndicat national des fonctionnaires du minist�re du Commerce (SNFMC) a proclam� �l�urgence� de la r�vision de la loi r�gissant le statut particulier du corps des fonctionnaires du minist�re du Commerce. Une revendication tant clam�e par le SNFM depuis 2005. Les repr�sentants syndicaux des travailleurs du secteur revendiquent, aussi, �l�application de l�organigramme relatif aux services ext�rieurs du minist�re du Commerce, l�int�gration des corps communs dans les corps techniques en appliquant le d�cret ex�cutif n� 178 du 15 avril 2004�. Un d�cret qui stipule notamment l�octroi de voitures de service ainsi que le remboursement des frais de mission et la r�vision d�indemnit�s. Selon les animateurs de ce syndicat, �la participation � ce mouvement de d�brayage est satisfaisante�, ajoutant que �la corporation exige, entre autres revendications socioprofessionnelles, la mise � sa disposition du statut particulier du secteur ainsi que l�indemnit� forfaitaire du revenu compl�mentaire (IFRC). De l�avis de A. Djouambi, pr�s de 80% des fonctionnaires (corps technique et administratif), sur un effectif d�passant la centaine, ont adh�r� au mot d�ordre de gr�ve. A ce titre, dans une d�claration rendue publique, le SNFCM r�it�re ses revendications, notamment celles relatives � l�indemnit� forfaitaire du revenu compl�mentaire (IFRC) contenue dans la loi de finances 2006 et la r�vision du statut particulier. Selon toujours le communiqu�, ce d�brayage intervient en r�ponse � l�ent�tement de la tutelle qui refuse tout dialogue. Pour rappel, le syndicat national des travailleurs du minist�re du Commerce indiquait � la veille des deux journ�es de protestation qu�il avait �accord� � la tutelle un d�lai de 10 jours pour programmer une s�ance de travail avec le bureau ex�cutif du syndicat�. �Dans le cas contraire, le syndicat national devrait user de tous les moyens de protestation que conf�re la loi pour faire valoir ses exigences �. Le syndicat avait exprim� lors d�une r�cente r�union son indignation �des d�passements et la mauvaise gestion de quelques directeurs de wilaya�. Les fonctionnaires du minist�re ont affich� manifest� leur d�sapprobation et leur col�re devant les tergiversations de la tutelle pour traiter leurs revendications socioprofessionnelles. Celles-ci s�articulent autour de sept points essentiels, dont la mise � la disposition du syndicat national d�un local et le statut particulier du secteur amend� et compl�t� depuis janvier 2005. Les fonctionnaires exigent aussi l�application du d�cret portant diff�rentes indemnit�s, comme celles relatives au rendement et au risque.