Lundi dernier, des dizaines d��tudiants des d�partements de technologie s��taient regroup�s devant le portail d�entr�e de l�universit� Badji-Mokhtar, qu�ils avaient pr�alablement pris le soin de fermer pour interdire l�acc�s � leurs camarades des autres facult�s, aux enseignants et personnels administratifs. Plusieurs d�entre eux se sont, par la suite, rendus au bloc de technologie pour proc�der � la fermeture des salles de cours, apr�s en avoir expuls� �tudiants et enseignants. Sur les banderoles accroch�es sur le portail ferm�, il est mentionn� une seule revendication. Elle porte sur le maintien de la mention �d�Etat� sur le dipl�me d�livr� par l�universit� � l�issue de leur formation. Une revendication que rien ne semble justifier, au regard des dispositions de l�article 2 du d�cret 05-176 du 12 mai 2005, qui souligne clairement cette mention. Cette disposition a �t�, une nouvelle fois, rappel�e dans le communiqu� de presse transmis par le minist�re � l�adresse des �tudiants inscrits en vue de la pr�paration du dipl�me d�ing�nieur. Ce dernier rappelle qu��� l�issue de leur formation dans les �tablissements d�enseignement sup�rieur, il sera d�livr� un dipl�me portant la mention ing�nieur d��tat�. Les multiples pr�cisions apport�es par le rectorat d�Annaba, allant toutes dans le sens du maintien de cette mention, ont �t� vaines. Lors d�une r�union lundi dernier � l�initiative du recteur d�Annaba, les repr�sentants de toutes les organisations estudiantines ont affirm� ne pas cautionner pareil mouvement. Les contestataires ont, toutefois, maintenu leur piquet de gr�ve et la fermeture du portail d�entr�e. �Si les auteurs de ce mouvement, que rien n�explique, persistent dans leur comportement, nous serons dans l�obligation de r�agir autrement. Nous ne leur avons pas interdit de s�exprimer, de marcher pacifiquement dans l�enceinte de l�universit� ou d�effectuer un quelconque autre mouvement, toutefois sans que cela soit pr�judiciable � l�universit� et aux autres �tudiants. Mais, en aucun cas, ils ne doivent bloquer un quelconque acc�s � l�universit� ou autre. Cette obstruction est passible de conseil de discipline, sans pr�judice de poursuites judiciaires qui pourraient �tre engag�es � l�encontre du ou des auteurs�, a estim� M. Mohamed-Tayeb Laskri.