Selon M. Amar Belkacemi, son pr�sident-directeur g�n�ral, le groupe alg�rien d�entreprises publiques �conomiques Sider a repris, ces derni�res ann�es, le train de la croissance. Cette situation a �t� confirm�e lors d�un point de presse qu�il a anim�. Il donne ainsi le ton � l�adresse de son partenaire indien qui, depuis d�but novembre 2008 est en butte � des difficult�s financi�res lui imposant d�engager une r�forme int�rieure de son syst�me de gestion. Celle-ci a eu pour premier r�sultat des op�rations chirurgicales, dans le milieu des soci�t�s sous-traitantes au moment m�me o� la baisse des prix des produits sid�rurgiques et du niveau des ventes empoisonnent le climat des affaires. �Nous suivons les �v�nements qui secouent le groupe Arcelor Mittal dans son ensemble et sa filiale d�Annaba en particulier. Par notre position d�actionnaire minoritaire, nous ne sommes pas directement concern�s par la gestion du complexe sid�rurgique d�El Hadjar�, a indiqu� M. Belkacemi. Si, au complexe sid�rurgique Arcelor Mittal, El Hadjar avec 70 % d�actions franco-indiennes, on en est � la r�duction des co�ts de revient de la production, chez Sider, ses filiales et sous-filiales, le temps est � la convalescence. Un net rebond des activit�s pour la majorit� des EPE et leurs filiales est enregistr�. On n�en est plus aux d�rives socioprofessionnelles, � la bureaucratie et aux alourdissements des charges. �Les d�ficits et les dettes ont cess� d�empoissonner le climat des affaires du groupe, puisque le gouvernement a d�cid� de les �ponger�, a-t-il notamment ajout�. L�hypoth�se peut surprendre, dans le climat actuel de pessimisme g�n�r� par la crise �conomique mondiale et par la rigidit� des m�canismes traditionnels de l�Etat. D�autant plus qu�un millier de travailleurs, en poste dans les entreprises de sous-traitance (maintenance, approvisionnement divers, transport�), ont fait les frais des r�percussions de cette crise sur Arcelor Mittal Annaba. Toutes ces perturbations n�ont pas �branl� les responsables du groupe Sider. Contrairement � ce que pensent beaucoup, celui qui fut le g�ant de la sid�rurgie africaine des ann�es 1970/80 serait en train de se r�veiller. Pas au complexe sid�rurgique d�El Hadjar dont il contr�le seulement 30 % des parts d�actions, mais dans des activit�s autres telles que celle du b�timent, de la maintenance industrielle, du gardiennage� Au 1er d�cembre 2008, 5000 travailleurs exercent toujours dans les six filiales, propri�t�s du groupe Sider, � des postes de conception, d�ex�cution et de commercialisation. S�y ajoutent une bonne sant� financi�re, un partenariat r�ussi avec le Franco- Indien Arcelor Mittal, des propositions de partenariat en nombre, des perspectives prometteuses d�investissement et des projets � l��tude pour l�extension de diff�rentes filiales. Toute cette situation d�ment le fait que le groupe Sider est � l�agonie. Avec un si�ge social � Annaba, il active sur tout le territoire alg�rien. Ses 5000 travailleurs savent que le groupe est l�un des pivots de l��conomie locale et nationale. Il fut le symbole d�une sid�rurgie flamboyante dans les ann�es 1970. En 2001, alors que l�outil de production alg�rien prenait eau de toute part, Sider s�est associ� avec les Indiens d�Ispat, devenu par la suite Mittal Steel, puis Arcelor Mittal pour la gestion du complexe sid�rurgique d�El Hadjar. Il d�tient 30 % du capital social. M Amar Belkacemi et son adjoint, M. Lakhdar Aouchiche, voient la courbe des b�n�fices de leurs filiales et sous-filiales grimper ces derni�res ann�es. Avec son cerveau � Cha�ba, le si�ge n�emploie plus, et c�est un signe de rigueur dans la gestion, qu�une quarantaine de personnes. Son portefeuille comprend des filiales essaim�es � travers plusieurs r�gions du pays, avec des m�tiers diff�rents et un cortex apparemment bien dimensionn�. Ce qui permet l�harmonisation du groupe, o�, en termes de chiffre d�affaires/an, on compte en millions de dinars. A chaque moment, ces principaux gestionnaires sont inform�s de ce qui se d�roule dans les filiales. �L�avenir de nos filiales est prometteur. Elles sont en majorit� fiables et d�gagent de bons r�sultats �, a indiqu� le P-dg sider. Il s�agit de G�nisider (b�timent), de la SGS de gardiennage, de l�EGS Hydra pour la gestion du patrimoine, d�Alfapipe et ses unit�s de production de tubes d�Annaba et Gharda�a, de la tuberie sans soudure. Profitant de l�augmentation de leur chiffre d�affaires � partir de 2003, les gestionnaires ont entam� un cycle de diversification des activit�s de leurs filiales et l�ouverture de leur capital social. C�est le cas pour Alfapipe. Par sa production de tubes destin�s aux hydrocarbures, elle int�resse un consortium turc et la Sonatrach. Un accord de partenariat avec l�un ou l�autre est actuellement en cours de n�gociation. C�est aussi le cas des EPE et sous-filiales : Indusnet, sp�cialis�e dans le nettoyage industriel, Alfatus (tuberie sans soudure), Genisider (b�timent), Codesid (commercialisation), la SGS (gardiennage), Hydrosid (r�alisation des installations hydrauliques), Hores (h�tels et restaurants), EGPS Hydra (gestion du patrimoine). �Par notre position d�actionnaire, si nous avons droit de regard sur les activit�s d�Arcelor Mittal Annaba, nous ne pouvons interf�rer dans la gestion. Ce qui nous a impos� de provoquer un conseil d�administration le 4 novembre 2008 pour nous informer de la situation au complexe d�El Hadjar. Cette rencontre a vu la participation de M. G�rard Renk pr�sident du Conseil d�administration du groupe Arcelor Mittal. Il nous a rassur�s quant au respect des engagements figurant dans le contrat de cession sign� en 2001 avec l�Indien Ispat � l��poque�, a indiqu� M Amar Blekacemi.