C�est la paralysie des facult�s de m�decine. Au deuxi�me jour de la gr�ve lanc�e par les deux syndicats de la sant�, � savoir celui des professeurs et docents et celui des ma�tres-assistants, le mouvement ne s�est gu�re estomp�. Rosa Mansouri - Alger - (Le Soir) - Pr�vus pour samedi dernier, premier jour de reprise des cours apr�s les vacances d�hiver, les examens pour les �tudiants en m�decine n�ont pas �t� organis�s. Les enseignants gr�vistes ont rencontr� hier les �tudiants pour leur expliquer le pourquoi d�un tel mouvement. �Nous nous sommes d�plac�s dans les diff�rentes facult�s pour rassurer les �tudiants et les impliquer dans notre mouvement, car ce sont eux qui prendront le relais dans l�enseignement m�dical et la m�decine dans quelques ann�es�, dira le professeur Djidjelli, secr�taire g�n�ral du Syndicat national des professeurs et docents des sciences m�dicales (SNPDSM). Les examens ont �t� ainsi report�s � une date ult�rieure. Une date difficile � arr�ter, puisque cette fois-ci, le d�brayage est ouvert. Les cours ne reprendront que quand le ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique et celui de la Sant�, de la R�forme hospitali�re et de la Population s�engageront � r�pondre positivement aux dol�ances des gr�vistes. �Jusque-l�, nous n�avons re�u aucune invitation officielle pour des n�gociations �, a soutenu le professeur Djidjelli. Des invitations officieuses affluent n�anmoins chez les syndicats organisateurs de cette gr�ve, m�me si le secr�taire g�n�ral du SNPDSM ne l�avoue pas directement. �La tutelle avait bien notre adresse pour nous transmettre des convocations pour compara�tre devant la justice. Nous attendons aussi qu�elle daigne enfin voir notre mouvement tel qu�il se pr�sente sur le terrain et ne pas minimiser son ampleur�, souligne-t-il encore. Par ailleurs, une assembl�e g�n�rale est pr�vue par les gr�vistes aujourd�hui � 10 heures au CPMC. L�objectif est de faire le bilan des deux premiers jours de la protestation et de transmettre les informations relatives � celle-ci aux gr�vistes. �Ce qui fait notre force est notre union et notre concertation�, a-t-on �galement rappel�. Car, faut-il le signaler, la diffusion de l�information est un �l�ment important pour la mobilisation des contestataires et le maintien de la pression sur les pouvoirs publics.