Le village de Ouatouba, situ� � la lisi�re de la for�t de Mizrana, vient de s�illustrer par sa fa�on originale de g�rer les ordures m�nag�res et dans sa lutte pour un cadre de vie propre et sain. En effet, le comit� local, agr�� en 2007, charg� de la gestion des affaires courantes, a impos� aux villageois, depuis un peu plus d�un an, la d�cision de ne plus jeter les rejets dans la nature mais de tenir dans chaque jardin un f�t o� tous les d�chets seront stock�s puis incin�r�s. Aussi, apr�s cette courte p�riode, sur le terrain, l�on peut observer une nette am�lioration de l�environnement. Selon M. Larbi Ahmed, un membre dudit comit� de village, �m�me si quelques timides r�sistances sont � relever parfois, l�on note avec satisfaction que la d�cision est respect�e de tous�. Notre interlocuteur ajoute : �Une amende de 1 000 DA, au b�n�fice de la caisse du village, sanctionnera tout contrevenant.� Une sanction qui, fort heureusement, n�a pas encore �t� inflig�e � aucun des 700 habitants depuis l�entr�e en vigueur du protocole de la protection de l�environnement. Dans un autre registre, ce village a r�cemment b�n�fici� d�un important programme d�am�nagement lequel est confi� au bureau d��tudess Boumyis mais dont les travaux ne sont pas encore achev�s. Les habitants de Ouatouba organisent r�guli�rement des journ�es de volontariat pour tous types de travaux d�int�r�t g�n�ral. Le dernier en date a �t� l�ouverture et l��largissement de pistes d�acc�s au village, notamment celle permettant � un handicap�, jusque-l� enclav�, de quitter sa maison pour se rendre � la djema�. Mohamed Ghernaout MA�TKAS Vers l�installation d�une unit� de la Protection civile Des pompiers � Ma�tkas, voil� une vieille revendication qui serait en passe d��tre r�alis�e, � se fier aux autorit�s locales, et ce, au grand bonheur de la population. L�on se rappelle tous, en effet, de l�ampleur des d�g�ts occasionn�s par les incendies apocalyptiques de l��t� 2007 et m�me durant cet �t�, alors que les unit�s les plus proches sont situ�es � plus de 20 km et de surcro�t �prises� par d�autres feux signal�s dans leurs circonscriptions respectives. La volont� des autorit�s locales de faire �venir� autrefois les pompiers dans cette r�gion surpeupl�e avait but�, plusieurs fois, sur cette contrainte fonci�re qui surgit � chaque fois qu�il y a lieu d�implanter le moindre projet immobilier. Mais aux derni�res nouvelles, on croit savoir que les �lus ont d�nich� une assiette fonci�re en plein chef-lieu, celle jouxtant la vieille cit� de Soukel- Khemis appel�e � �tre d�molie dans un proche avenir. C�est dire que l�implantation d�une unit� secondaire de la Protection civile serait imminente. Il y a lieu de souligner que cette circonscription est dot�e de quelque 50 villages o� r�sident plus de 54 000 habitants d�o� la n�cessit� d�une unit� de la Protection civile.