Le proc�s de l�affaire qui a d�fray� la chronique au d�but de l�ann�e 2008, relative � la saisie de 7,2 g de kif dissimul�s dans un conteneur au port d�Oran, a d�but� le lundi 26 janvier 2009 au niveau du tribunal criminel d�Oran. Au total 14 individus sont accus�s, dont 8 sont incarc�r�s, parmi lesquels l�un des deux principaux accus�s, en l�occurrence K. H. B., 45 ans, importateur de pommes � partir de la Hollande. Les six autres sont en �tat de fuite. Parmi eux se trouve Z. A. A., connu sous le sobriquet de Pascal. Il s�agit du second accus� en fuite � l��tranger et recherch� par Interpol. Amel B. - Oran (Le Soir) - Les 14 accus�s devront r�pondre de plusieurs chefs d'accusation retenus � leur encontre, � savoir trafic de drogue, qui est passible de la r�clusion criminelle � perp�tuit�, et ce, suivant l'article 19 de la loi de d�cembre 2004 relative � la pr�vention et � la r�pression de l'usage et du trafic de stup�fiants et de substances psychotropes. Ils devront �galement r�pondre de deux autres griefs. Il s�agit de faux et usage de faux et de nond�nonciation de crime. K. H. B. a d�clar� lors de l�interrogatoire que cette quantit� de drogue d�couverte par les services des Douanes �tait dissimul�e dans un conteneur vide qui devait �tre r�exp�di� vers la Belgique. Auparavant, ce conteneur a servi � l�importation de pommes � partir de la Hollande. Une fois vid�, le conteneur en question a �t� convoy� vers un hangar � Es-Senia, avant d��tre achemin� au port bourr� de kif, l� o� le pot aux roses a �t� d�couvert suite � une information parvenue aux services de police. Toujours selon les premi�res d�clarations du principal accus�, l�affaire a �t� trait�e en Espagne, en pr�sence de Pascal, son pr�sum� complice en fuite. Pour rappel, K. H. B. et Pascal sont recherch�s par la justice, car impliqu�s dans une affaire de trafic de plus de 33 q de kif. Ce lundi, lors du proc�s, l�accus� est revenu sur la majorit� de ses aveux. Concernant le faux et usage de faux, il dira qu�il ��tait contraint de trafiquer son permis et sa carte d�identit� pour �viter des d�m�l�s judiciaires avec son ex-�pouse�. En ce qui concerne le registre du commerce, il dira qu�il l�a lou� aupr�s d�un certain K. H. M. (qui figure parmi les accus�s pr�sents) pour pouvoir importer des pommes. Il dira qu�une fois d�charg�, le conteneur est rest� dans le hangar. Ce n�est qu�au moment o� il devait repartir vers le port afin d��tre embarqu� sur un bateau pour une prochaine importation qu�il a �t� charg�. Selon ses dires, le chargement du kif a �t� op�r� � son insu. Selon l�arr�t de renvoi, l�affaire a �t� trait�e en Espagne, en pr�sence de Pascal et d�un certain Ben Z. (tous deux en �tat de fuite) qui, selon K.H.B., est le propri�taire des 7,2 quintaux. Quant � la provenance du kif, ce sont B. A. et T. M. qui ont proc�d� � son acheminement du Maroc. Apr�s avoir entendu les sept autres accus�s, qui nieront leur implication dans cette affaire, le juge a appel� � la barre une dizaine de t�moins. Tous, entre le transitaire, le d�clarant en douane, le chauffeur ayant transport� le conteneur, diront qu�ils ont eu comme interloctueur le d�nomm� Ben T. D., actuellement en fuite. Ce n�est qu�aux environs de 16h 45 que le juge donnera la parole au procureur g�n�ral. Au terme de son r�quisitoire, ce dernier a requis la r�clusion � perp�tuit� contre K.H.B., le pr�sum� �baron de la drogue�, et 20 ans de prison ferme contre les autres accus�s ainsi que la saisie de leurs biens. Concernant l�accus� connu sous le sobriquet de Pascal, en �tat de fuite, le procureur g�n�ral demandera l�application de la loi. Le proc�s s�est poursuivi jusque dans l�apr�s-midi de lundi, alors que le verdict a �t� rendu le lendemain. Ainsi, apr�s d�lib�rations, le juge a prononc� la condamnation du principal accus� dans cette affaire, en l�occurrence K.H.B., � 20 ans de r�clusion criminelle. Il en fut de m�me pour 5 autres accus�s, alors que 5 sur les 8 incarc�r�s ont �t� lib�r�s. Les autres personnes impliqu�es dans cette affaire, � leur t�te le d�nomm� �Pascal�, demeurent toutes activement recherch�es par la justice.