Pour protester contre le retard mis dans la r�alisation du tron�on de route reliant leur village au chef-lieu de l�APC, des dizaines de citoyens du village Ibourassen, d�Ath-La�ziz, ont proc�d� samedi matin � la fermeture du si�ge de l�APC. D�apr�s ces citoyens, le projet de r�alisation de ce tron�on routier date de 2006 mais depuis, apr�s une premi�re enveloppe allou�e au projet et qui n�a suffi que pour la r�alisation d�une tranche, les habitants attendent toujours l�ach�vement de ce projet dont l�enveloppe n�cessaire pour ce faire est estim�e � 18 milliards de centimes. R�cemment, lors de la visite du wali dans cette commune, une enveloppe de 6 milliards a �t� octroy�e pour la r�alisation de ce tron�on long de plus de 6 km. Cependant, les villageois, qui ont �t� inform�s de cette somme insuffisante pour l�ach�vement du projet, ont d�cid� de protester � leur mani�re pour exiger le suppl�ment n�cessaire � tout le projet. Au cours de la journ�e, une d�l�gation a �t� re�ue par le P/APC mais, ayant �t� inform�e que le projet est confi� � la DTP, la d�l�gation s�est d�plac�e � Bouira o� elle a rencontr� le chef de da�ra. Apr�s ces deux entrevues, le si�ge de l�APC fut rouvert. Y. Y. Les Patriotes handicap�s crient � l�injustice Las d�attendre des promesses sans lendemain et surtout las d�avoir longtemps cach� leur mis�rable condition sociale qui frise l�humiliation avec une pension de 11 000 DA par mois, une trentaine de Patriotes, ayant tous des handicaps physiques subis dans le cadre de la lutte antiterroriste pendant les ann�es 1990, ont organis�, samedi dernier, un rassemblement devant le si�ge de la wilaya de Bouira. D�apr�s certains Patriotes, leurs revendications s�articulent autour de trois points : la revalorisation de leur pension puisque � 11 000 DA par mois, ces p�res de famille n�arrivent plus � subvenir � leurs besoins, les indemnit�s concernant leurs handicaps et la s�curit� sociale ne pouvant supporter le poids des d�penses des m�dicaments n�cessaires pour leurs soins. Aussi, ces Patriotes, qui ont �t� un jour � l�avant-garde de la R�publique pour sauver le pays et permettre aux milliers de familles de vivre d�cemment dans les villes et villages, et qui se retrouvent aujourd�hui livr�s � eux-m�mes, esp�rent plus d��gard de la part de cette R�publique qu�ils ont toujours d�fendue et qu�ils ch�rissent toujours.