Cr��e en d�cembre 2005, l�Association des amis du vieux Mila gagne du terrain. Cette association que pr�side le professeur Abdelaziz Segueni, est en train de fournir un travail cons�quent. Gr�ce aux efforts de ses membres, la cause de l�antique Milev est devenue une affaire nationale dont est impliqu� le minist�re de la Culture, tomb� sous le charme de ce tr�sor inestimable. Le chercheur Djamel- Eddine Salhi de l�universit� de Constantine, acquis � cette noble cause, a accept� volontiers de signer une convention de parrainage afin d�approfondir la recherche arch�ologique dans les sites choisis, l�APC qui se met enfin � disposition et les bureaux d��tudes qui restent disponibles tout en militant pour l�int�r�t de la cause. R�sultat : un POS sp�cial vieux Mila a �t� �labor� pour la circonstance, le passage du site tout entier mais �galement de la fontaine romaine (A�n Lebled) en tant que patrimoine national class� et prot�g�, approbation de l��tude et bient�t le lancement des travaux de restauration de la mosqu�e Sidi Ghanem (premier lieu de culte musulman construit en Alg�rie par Abou Mohadjir Dinar), pour ne citer que ceux-l�. Ce jeudi 12 f�vrier donc, le bureau de l�association et comme chaque ann�e � la m�me p�riode, a tenu son assembl�e g�n�rale ordinaire pour pr�senter ses bilans moral et financier. Pour le professeur Segueni, qui est revenu en d�tail sur tout ce qui a �t� entrepris durant l�ann�e qui vient de s��couler et sur la tr�sorerie de l�association au centime pr�s, la prochaine �tape exige, et c�est une n�cessit� incontournable, l�adoption d�un plan permanent de sauvegarde du site, seul outil permettant une intervention r�glementaire des pouvoirs publics quant � la mise en ex�cution du POS, et au pr�sident d�informer dans la foul�e l�assistance que ce pas vient d��tre franchi ce matin m�me, et c�est l� un acquis de premi�re importance. �D�sormais la r�glementation nous oblige � traiter uniquement avec les bureaux d��tudes agr��s par le minist�re de la Culture, qui sont au nombre de 42, et il nous a fallu du temps pour en d�nicher un !�, estime l�intervenant qui poursuit que �le probl�me le plus d�licat qui se pose reste celui de la nature juridique des b�tisses, car ce n�est pas �vident de trouver un interlocuteur qui nous permet d�intervenir, vu la situation d�indivision ou d�abandon qui y r�gne�. Avec l�adoption des bilans, moral et financier, et le programme d�action pour 2009, l�assembl�e qui a ent�rin� l�int�gration, au bureau de l�association, de deux autres membres, a �t� lev�e pour donner rendez-vous � tout le monde le 18 mai, � l�occasion de la c�l�bration du mois du patrimoine.