Selon l�inspecteur du Travail de wilaya, la structure dont il a la charge �a enregistr� durant l�ann�e 2008 le nombre de 20 000 infractions relatives � la non-application de la r�glementation et de la l�gislation r�gissant le monde du travail, tandis qu�en 2007, il n� a �t� relev� que 12 981 infractions�. �C�est infractions ont �t� constat�es lors des 1 675 visites effectu�es dans les diff�rents chantiers de r�alisation de divers projets dans la wilaya d�El-Tarf et ce, en touchant plus de 48 000 travailleurs activant dans les secteurs public et priv�, national et �tranger respectivement�, ajoutera le m�me responsable. Le commis de l�Etat mart�lera que �les infractions relev�es et identifi�es durant les deux exercices indiqu�s sont pratiquement identiques et ont trait notamment � l�absence de permis de travail, � la non-d�claration � la S�curit� sociale, aux mauvaises conditions de travail, au non-respect des �ch�ances pour le payement des salaires, au recrutement anarchique et ill�gal des travailleurs et au manque d�hygi�ne et s�curit�. Concernant le volet des retards pour le payement des salaires, l�inspecteur du Travail soulignera que �lors des inspections effectu�es sur le terrain et compte tenu des renseignements collect�s, il s�est av�r� que certaines entreprises accusent un d�ficit financier. Par cons�quent, elles ne peuvent honorer dans les temps contractuels le salaire de leurs employ�s, d�o� parfois la n�cessit� de faire appel � des fonds ext�rieurs pour y rem�dier conjoncturellement�. Cette situation est v�cue aussi par certaines administrations publiques telles que les APC dont les budgets sont d�ficitaires et qui ne peuvent assurer � leurs employ�s que le payement de huit mois sur 12, � titre d�exemple, en attendant les subventions d'�quilibre d�gag�es par l�Etat pour la satisfaction des d�penses incompressibles. Le m�me responsable expliquera que �contrairement � 2008, l�exercice 2007 s�est caract�ris� par une notification de 1 149 actes d�infraction contre 1 070 dress�s en 2008�. Les m�mes services ont dress� au courant de l�exercice 2008, 45 proc�s- verbaux de conciliation, 515 de non-conciliation et enregistr� 654 plaintes individuelles dont 315 proviennent des travailleurs des secteurs de la construction, travaux publics et hydraulique, et 203 �manent de celui de l�industrie. En 2007, il avait �t� dress� 86 proc�s-verbaux de conciliation, 637 de non-conciliation et l�enregistrement de 43 plaintes individuelles seulement. Dans les deux exercices, ces plaintes ont trait notamment � la non-application des textes r�gissant les diff�rents secteurs d�activit� d�une mani�re g�n�rale telle que la r�int�gration au poste de travail initial, les indemnisations li�es au licenciement, heures suppl�mentaires ou cong�s. Le secteur d�activit� le plus visit� demeure celui des services qui emploie plus de 7 000 travailleurs, suivi de celui des travaux publics et hydraulique o� exercent 35 000 travailleurs, avec environ 470 visites. Le secteur de l�industrie, qui occupe plus de 6 000 travailleurs, a fait l�objet de 197 visites alors que celui de l'agriculture qui emploie 534 fonctionnaires a re�u 24 visites d�inspection. Abordant un autre volet, le premier responsable de l�inspection du Travail a tenu � souligner que �ces services ont re�u en audience, durant l�exercice 2008, 3600 travailleurs, 93 chefs d�entreprise et 1597 repr�sentants des travailleurs�. A titre comparatif, en 2007, les services de l�inspection de Travail ont re�u 165 chefs d�entreprise et 3 289 travailleurs tous secteurs confondus. Ces derniers s�attardent, entre autres, sur �la conception des r�glements int�rieurs, convention collective, les r�gles r�gissant le recrutement, les droits des travailleurs et les indemnisations de la S�curit� sociale, notamment dans le cas o� le si�ge social de l'entreprise se trouve en dehors de la wilaya d�El-Tarf�. Devant cette situation et la non-ma�trise des textes r�gissant le monde du travail, l�inspection du Travail de wilaya a programm� deux journ�es d�information et de sensibilisation pour l�ann�e en cours. �Les dates de ces derni�res seront arr�t�es en �troite collaboration avec les chefs d�entreprise et les repr�sentants des travailleurs�, conclura le m�me responsable.