A l�issue de plusieurs r�unions de son bureau national, tenues au courant de la semaine �coul�e, le Conseil national des professeurs de l�enseignement secondaire et technique Cnapest est sorti avec un communiqu� dans lequel sont consign�es plusieurs revendications socioprofessionnelles. M. Boudiba Messaoud, charg� de l�information et de la communication au sein de cette instance, nous a rendu visite pour nous remettre ce document. Les membres du bureau national d�noncent les pressions et les intimidations que subissent les responsables locaux de l�organisation syndicale. L�instance sup�rieure du Cnapest cite, � cet effet, des cas concrets qui ont �t� enregistr�s dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Batna, Boumerd�s et � Alger-Ouest. Cette r�pression a oblig� la corporation � r�agir, comme par exemple dans la wilaya de l�ex- Rocher-Noir qui a vu les enseignants observer un boycottage du travail administratif (relev� de notes, entre autres) depuis le 2 d�cembre 2008 sans que le minist�re daigne r�agir. Au volet salarial, le syndicat des professeurs des lyc�es exige l�ouverture, apr�s le pr�sidentielle du 9 avril, du dossier de la revalorisation du point indiciaire. Il estime �tre repr�sentatif de la frange sociale qu�il d�fend pour s�asseoir � la table des n�gociations, et il le fait savoir. Il n�omet pas de rappeler que l�application de cette revalorisation doit se faire n�cessairement avec effet r�troactif, c'est-�-dire � partir de janvier 2008. Le Cnapest revient sur sa principale revendication l�estimant comme la solution globale aux difficult�s salariales des fonctionnaires : l�indexation de la grille des r�mun�rations sur le pouvoir d�achat. A cette occasion, le syndicat attire l�attention des pouvoirs publics sur l�urgence de l�institution de la m�decine du travail pour les fonctionnaires. Pour la premi�re fois, ce syndicat pose le probl�me de la gestion de l��norme manne financi�re des �uvres sociales qu�une circulaire minist�rielle obsol�te confie � l�exclusivit� du syndicat UGTA, d�cri� par toutes les organisations repr�sentatives � cause de l�opacit� de la circulation des fonds. La majorit� des enseignants se sentent, en effet, exclus de leurs droits alors que ce sont leurs cotisations. De mani�re g�n�rale, cette organisation ne compte pas rester les bras crois�s devant le climat sociale d�l�t�re. �Les pressions et les contraintes que subissent quotidiennement les enseignants conjugu�es � la d�gradation constante du pouvoir d�achat, l�inflation galopante, l�arbitraire administratif et p�dagogique, l�absence d�un climat palpable de dialogue n�cessitent une attention accrue pouvant d�gager des voies et moyens de dialogue r�el � m�me de faire face � des situations conduisant � des impasses�, �crivent les membres du bureau national. Ils appellent � l�occasion la base � multiplier les activit�s et les r�unions syndicales : une mani�re de rester en alerte pour une �ventuelle action publique.