Les �l�ments de la police judiciaire de la S�ret� de wilaya d�Oran ont r�ussi, r�cemment, � mettre la main sur une filiale locale d�un r�seau national de trafic de v�hicules. Le r�seau, selon les enqu�teurs de la police, �tait sp�cialis�e dans la falsification des documents d�identit� et de cartes grises utilis�s par les membres de ce groupe afin d�escroquer leurs victimes et les d�lester de leurs v�hicules. Ainsi, les petites agences de location de voitures �taient, pour ces trafiquants, leur cible de pr�dilection. Au total, elles sont quatre personnes impliqu�es dans cette affaire : un �tudiant de Constantine, un jeune r�cidiviste, activement recherch� par les �l�ments de la S�ret� nationale, ainsi qu�un couple r�sidant � A�n-El-Turc. Selon notre source, l�arrestation du premier membre de ce r�seau, en l�occurrence l��tudiant constantinois, �g� de 24 ans, a eu lieu au d�but du mois suite � des informations recueillies � l�issue de longues investigations lanc�es par la brigade de la police judiciaire apr�s avoir re�u plusieurs plaintes d�pos�es par un nombre de propri�taires d�agences de location de voitures install�es � Oran. L�on apprend que c�est l�une des victimes, propri�taire d�une agence de location au centre-ville d�Oran, qui a identifi� l��tudiant, l�auteur du vol perp�tr� contre son agence, racontant que c�est l�un des mis en cause qui s��tait pr�sent� � son agence en qualit� de client ordinaire voulant louer un v�hicule de tourisme, pr�cis�ment une Renault Clio. Mais ne voyant pas remettre le v�hicule � l�agence dans les d�lais pr�alablement fix�s, le patron de l�agence a �t� forc� de d�poser une plainte. C�est ainsi qu�il a �t� inform� par la police que les pi�ces d�identit�, y compris le passeport (exig� dans ce genre de contrat de location) d�pos�es par ce soi-disant client �taient toutes fausses. Apr�s son arrestation, le principal mis en cause, lors de son interrogatoire, a avou� les noms du reste des �l�ments du r�seau de trafiquants : un homme �g� de 41 ans, une femme de 31 ans et son mari �g� de 47 ans, tous recherch�s par la police. Ainsi, la perquisition du domicile du principal mis en cause a permis la d�couverte de documents administratifs et de pi�ces d�identit� falsifi�s, dont des passeports, des cartes grises et d�identit�, ainsi que des restes de nombreux dossiers qui n�ont pas �t� totalement d�truits par le feu. D�autre part, un deuxi�me propri�taire d�agence de location de voitures, install� dans la ville baln�aire de A�n-El-Turc, fut �galement victime des agissements de ce groupe de trafiquants. Il a r�ussi � identifier des �l�ments de ce m�me r�seau. Celui-ci a d�clar�, � son tour, qu�au mois de mars il a �t� d�lest� de deux v�hicules de diff�rentes marques (Kia Picanto et une Hyundai Accent). En outre, dans le cadre de la m�me enqu�te, une voiture Chevrolet a pu �tre r�cup�r�e par la police, apr�s avoir �t� vol�e par des �l�ments de ce m�me r�seau � une tierce victime � Laghouat, le v�hicule en question devait �tre relook� et revendu � Oran. Apr�s comparution devant le procureur de la R�publique, le 4 de ce mois, le magistrat a ordonn� de mettre trois des accus�s sous mandat de d�p�t et le quatri�me sous contr�le judiciaire. B. A. L��cole sup�rieure d�administration militaire ouvre ses portes Dans le cadre du programme des journ�es d�information organis�es au si�ge du Centre d�information territoriale de la 2e R�gion militaire (place du 1er-Novembre), l�Ecole sup�rieure de l�administration militaire (Esam) a ouvert ses portes du 12 au 16 de ce mois, pour donner l�occasion aux visiteurs de s�informer sur cette institution. Au cours de la c�r�monie d�ouverture de cette semaine d�information, qui a eu lieu ce dimanche au si�ge du centre d�information, � laquelle le g�n�ral Omar Tlem�ani, chef de la 2e R�gion militaire, a pris part, le colonel Fellag Chebran, directeur de l�Esam, a donn� un aper�u g�n�ral sur les diff�rents aspects de son unit�, que ce soit sur le plan p�dagogique ou logistique. Selon l�historique de cette �cole, son installation au centre-ville d�Oran, en 1975, a eu lieu apr�s d�m�nagement � deux reprises (Beni- Messous et El-Harrach). Son nom a aussi, au fil du temps, connu plusieurs changements, jusqu'� ce qu�elle soit appel�e l�Esam en 2008. L�on saura que parmi les missions confi�es tout particuli�rement � cette unit�, figure d�une part la formation des officiers administrateurs de l�arm�e et d�autre part, � l�instruction de l��tatmajor de l�Arm�e, l�organisation des stages de perfectionnement des aptitudes professionnelles des officiers actifs, des stages pratiques et de formation continue. Cette unit�, apprend-on des responsables de son commandement, assure �galement � ses stagiaires des formations LMD, une licence que le stagiaire pourrait avoir au bout des trois ann�es de formation, et ce, dans diverses sp�cialit�s li�es � l�administration telles que la gestion des ressources humaines, la comptabilit�, la finance et l�intendance.` Les stagiaires officiers, de r�serve ou actifs, b�n�ficient, selon les programmes retenus pour leur formation avant de passer � la formation sp�cialis�e, d�une formation militaire de base assez rigoureuse, leur permettant de perfectionner leurs capacit�s physiques et mentales et d��largir leurs connaissances en mati�re de strat�gie de combat.