Lors d�un point de presse tenu ce jeudi au si�ge du bureau du FFS � Oran, MM. Benameur Belkacem et Nebou Mohamed, responsables au bureau national du Front des forces socialistes (FFS), ont d�clar� que �la politique du Front ne vise pas � occuper des postes-cl�s de responsabilit� au sein de l�Etat, parce que, tout simplement, l�exp�rience a d�montr� que m�me ceux qui ont �t� �lus et qui ont occup� des postes-cl�s n�avaient jamais connu la souverainet�. Selon les intervenants, �la sc�ne politique n�a jamais �t� aussi bien contr�l�e que depuis l�arriv�e de Bouteflika au pouvoir. �Ni les m�dias ni les partis politiques n�ont �chapp� � la r�pression du r�gime��. M. Benameur a soulign� que �d�s son installation (Bouteflika, ndlr), aucun parti ou mouvement politique n�a �t� autoris� � na�tre, sans parler du probl�me de la lev�e de l��tat d�urgence, qui est rest� �galement sans solution �. Selon ces deux responsables, �le FFS n�est pas un professionnel du boycott, c�est le peuple qui a, cette fois-ci, et d�ailleurs comme chaque fois, opt� pour ce choix. Le FFS n�a donc fait que suivre et adopter cette volont� populaire�. Sur le plan �conomique, M. Benameur a expliqu� qu��il est impossible de parler, actuellement, en Alg�rie, d�une �conomie nationale ou d�une strat�gie de relance �conomique �, car, selon lui, �l��conomie nationale d�un pays ne peut �tre bas�e uniquement sur la consommation et ne doit pas n�en plus se contenter de ses ressources naturelles �. La croissance de la d�pendance de l��conomie alg�rienne de ses revenus p�troliers est inqui�tante, sachant que �le taux des revenus p�troliers en Alg�rie est pass� de 96 � 98% du PIB national�. Pour les responsables du FFS, il existe autant d�arguments assez convaincants qui l�gitiment la continuit� de leur combat pour la lib�ration du peuple alg�rien, au m�me titre que la r�alisation du projet de l�Etat d�mocratique et social et du Grand Maghreb populaire arabe.