Dans la perspective de la restructuration du parti du Front des Forces Socialistes, 2 membres du bureau national ont réuni les militants de la base au siège du parti sis à Sid El Houari et ce, en présence de la presse locale et nationale. A ce titre, ces intervenants diront que « l'objectif de cette réunion entre dans la perspective de la restructuration du parti FFS.Il s'agira aussi de construire une alternative politique au régime en place. Un régime qui doit partir ». Et cet orateur de s'interroger : « Comment créer cette alternative ? Le FFS se tient prêt à travailler avec toutes les forces vives autonomes du pays. Car cette alternative, le FFS ne peut la construire seul,.mais avec des acteurs autonomes. » Ces responsables du bureau national considèrent, pour leur part, « que les élections présidentielles du 9 avril ont été une véritable pièce de théâtre. C'est sans plus, la « Moubayaa ». Cette campagne a été la plus arrogante depuis l'indépendance. Tous les moyens de l'Etat ont été utilisés, humains et matériels. Pour notre part, nous considérons que le boycott constitue une démarche stratégique du FFS. Le FFS ne peut participer à une tricherie des Algériens. La fraude c'est aussi la fermeture du champ politique, aucun syndicat autonome n'a été agréé, à ce jour. De partout, on a signalé que les bureaux de vote étaient pratiquement vides. Or, par quel miracle, ce taux a-t-il été atteint ? C'est là, la grande question. L'incertitude plane de partout. Il existe pourtant des compétences qui peuvent réfléchir. Car il est inconcevable que dans un pays où la superficie est de 2,4 millions de km2, on ne peut faire vivre 30 millions d'habitants. La question se pose avec un très grand point d'interrogation. On est en train de tout céder à l'extérieur pour avoir le calme à l'intérieur. Les centres de décisions ne sont pas entre les mains des institutions de l'Etat, mais entre les mains du pouvoir. Bouteflika lui-même est un élément du pouvoir qui ne dispose pas du pouvoir Ce dernier n'a aucun programme, mais uniquement des projets à base d'une enveloppe financière et de l'argent gaspillé. S'il a construit un million de logements, le FFS peut en construire le double. »