M. Nebou Mohamed, secrétaire national, chargé du développement du suivi au sein du Front des Forces Socialistes (FFS), était ce jeudi en tournée dans l'Ouest pour évoquer la prochaine conférence nationale sur l'audit que doit organiser, dans le courant de ce mois, sa formation politique. A Oran, il a rencontré en début d'après-midi, au siège local (quartier de Sidi El houari), les membres du bureau de la fédération et les représentants des sections en prévision de la tenue de la prochaine conférence sur l'Audit. Celle- ci, qui se tiendra dans le courant de la troisième semaine du mois, permettra, selon le représentant au FFS, de faire une évaluation du parcours du parti depuis sa création et de préparer par la même occasion les prochaines assises prévues les 4 et 5 septembre. Lors de cette rencontre avec les responsables locaux du front, il a été surtout question des modalités et de l‘organisation des élections pour permettre aux délégués d'Oran d'assister aux travaux de cette conférence qui se tiendra les 21 et 22 juin à Zéralda. En plus des membres du Conseil national et des invités, la fédération d'Oran sera représentée par cinq délégués qui vont être élus à partir de cette semaine, indique-t-on sur place. Lors d'un point de presse, le secrétaire national n'a pas hésité à tirer à boulets rouges sur l'action de l'actuel gouvernement, avec à sa tête le président de la République M Abdelaziz Boutéflika, en dénonçant les élections législatives. Pour M Nebou, le faible taux de participation de la population au vote du 17 mai démontre une fois de plus, selon lui, le rejet du régime en place actuellement. « Le peuple vient d'adresser un ‘carton rouge' au pouvoir », a-t-il indiqué. Pour ce qui est du nouveau gouvernement, selon l'orateur, il ne s'agit nullement d'un remaniement ministériel. C'est une reconduction aux postes clés du gouvernement des hommes du président pour son soutien, a-t-il affirmé. Il a écarté, au nom de la formation politique qu'il représente, qui est un parti d'opposition, tout dialogue avec l'actuelle équipe au pouvoir sans l'aboutissement des revendications du FFS. Elles portent sur la levée de l'état d'urgence et la liberté de la presse, entres autres.