Le pr�sident sortant du Comit� olympique alg�rien, M. Mustapha Berraf, insiste sur la tenue de l�assembl�e �lective pour le 30 avril prochain. Le candidat-pr�sident l�a r�it�r�, hier, � l�occasion du forum du journal Maracana. �La date de l�AGE est fix�e et je ne compte pas la repousser davantage. Il y a des �ch�ances importantes qui se profilent � l�horizon et, de ce fait, les f�d�rations doivent au plus vite �tre fix�es sur leur participation � ces joutes�, dira l�invit� du jour. Berraf a tenu � informer les pr�sents que la pr�paration de l�AGE est conforme aux statuts de la charte olympique. �Je n�ai rien invent�, tout ce que je fais m�est dict� par la charte olympique, que je n�ose transgresser �, confirme-t-il. M. Berraf s�est aussi expliqu� � propos de l�exclusion de certaines f�d�rations. �Suite � des plaintes re�ues par la famille sportive, les f�d�rations de judo, de cyclisme ainsi que celle de l�escrime ont �t� exclues des rangs du COA. C�est de mon devoir de d�fendre les personnes opprim�es �, fait-il savoir. Pour que celles-ci (lesdites f�d�rations) soient r�habilit�es, Berraf exigera de leurs nouveaux responsables �une reconnaissance internationale � par la d�livrance d�un certificat, alors que cette exigence n�est pas appr�ci�e tant par le mouvement sportif que par les pouvoirs publics, lesquels estiment que c�est une forme d�ing�rence dans des affaires alg�ro-alg�riennes. D�autant plus que les trois f�d�rations ont toutes �t� convi�es � des manifestations officielles sur les plans r�gional et international et ont �t� re�ues par les pouvoirs publics, � leur t�te le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Djiar, qui les a f�licit�es suite � leur �lection par des assembl�es souveraines. Concernant la candidature de M. Sid-Ali Lebib, le pr�sident sortant du COA dira : �Je respecte la d�cision du tribunal de Bir Mourad Ra�s, mais je tiens � signaler qu�� aucun moment, nous n�avons barr� la route � Lebib. D�ailleurs, il est en possession d�un re�u de d�p�t de son dossier. Toutefois, sa candidature n�est pas valid�e suite aux r�solutions vot�es lors de l�assembl�e g�n�rale du 9 janvier 2009.� A. Amine SA CANDIDATURE A �T� REJET�E D�claration du Dr Sid-Ali Lebib En me retirant spontan�ment aujourd�hui le 26 avril 2009 de la course � la pr�sidence de l�instance olympique nationale, je constate aussi que le COA vient de rejeter ma candidature au motif qu�elle est intervenue hors d�lai. Ce grave impair, attentatoire � la r�glementation, appelle de ma part les remarques suivantes : 1. Les r�glements qui r�gissent la Charte olympique stipulent, d�une part, qu�un ancien pr�sident est membre � vie de l�AG, et est de ce fait �lecteur et �ligible, et d�autre part, que le d�lai imparti au d�p�t du dossier de candidature est fix� � 8 jours au maximum avant la tenue du scrutin. 2. Il est clair � ce moment, que ce rejet ob�it � des tractations occultes initi�es par des responsables qui ont d�lib�r�ment foul� aux pieds la r�glementation et port� un rude coup � la cr�dibilit� du COA qui se doit d��tre garant de la l�galit� et de la bonne marche du sport aux c�t�s du MJS. 3. Il est encore plus clair que les desseins inavou�s d�une telle d�marche trahissent des arri�re-pens�es tendant � m�entra�ner dans une pol�mique recherch�e pour servir, en fin de compte, d�alibi � cette v�ritable mascarade. Et constitue en fait un aveu d��chec de ses auteurs. En m�inscrivant toujours dans l�esprit du d�veloppement et du redressement du sport national comme pr�n� par les hautes autorit�s du pays, je m�astreins � l�attitude de rester bien au-dessus de telles mentalit�s qui dirigent h�las le COA actuel conduisant � la perte du sport durant ces derni�res ann�es. Je demeure convaincu que le projet national que vient de pl�bisciter le peuple alg�rien rel�vera le sport au niveau de la place qu�il m�rite et qu�il constitue l�une des aspirations de notre jeunesse, projet pour lequel je me sens mobilis�. Le Dr Sid-Ali Lebib SA CANDIDATURE A �T� ACCEPT�E Abdellah Bessalem plaide le report Dans une br�ve d�claration � notre journal, hier, le candidat � la pr�sidence du COA, le Dr Bessalem, pr�sident de la FA Boxe et l�AIBA Afrique, a tenu � plaider le report du conclave de ce jeudi �afin, dit-il, de pr�server la s�r�nit� au sein de la famille du MSN�. Bessalem consid�re, par ailleurs, que �seule une AG extraordinaire est en mesure de redonner au COA sa cr�dibilit� aux yeux des pouvoirs publics ainsi que des instances internationales�. M. B. M�MENTO �La�b w racham�� Le pr�sident sortant du COA s�est invit� hier chez nos confr�res du quotidien sportif Maracana. Un passage qui intervient moins de quatre jours avant le d�roulement de l�assembl�e g�n�rale du Comit� national olympique, programm�e pour ce jeudi 30 avril. La sortie de Berraf n�avait rien d�extraordinaire si ce n�est qu�elle a, une fois n�est pas coutume, montr� � combien l�amour du pouvoir, � tous les niveaux, fait courir vieux et jeunes, comp�tents et les restes de la marmite de notre vaste contr�e. Berraf a �t� un sportif, un bon sportif m�me. Tout le monde lui reconnaissait ses talents de joueur de basket-ball. Un panier qu�il slalomait gr�ce � ses efforts inlassables. Le basketteur qui �tait Berraf avait rarement �t� pris dans la �bouteille�. Sauf que depuis qu�il a chang� de m�tier, mais pas de milieu, l�homme a perdu quelques-unes de ses qualit�s qui faisaient de lui quelqu�un de tr�s respect�. Le jeune basketteur est pass� � une autre �tape de sa vie. Il est rentr� de plain-pied dans le monde de la politique o� il d�fend les couleurs d�une formation trop jeune pour pouvoir fid�liser le peuple et devenue trop puissante pour se laisser chiper des postes et des lauriers. Quid des principes d�mocratiques. D�put�, Berraf n�avait plus de place dans le sport, du moins comme commis du MSN. La Constitution et son article 105 lui interdisent ce cumul. Pourtant, Berraf a fait un mandat, puis un autre, avec les r�sultats qu�on conna�t. Sa passion pour le sport (mais pas seulement) lui a laiss� penser qu�il pouvait oser un troisi�me. Une �ouhda thalita�, comme l�exige la mode. En s�appuyant sur des rh�toriques et des mod�les dont les id�aux du sport, la charte olympique en premier, ne peuvent s�accommoder. Eliminer des concurrents par des proc�d�s loin d��tre d�mocratiques. Sinon se lancer dans une bataille, dresser des barri�res � ses potentiels adversaires et utiliser les moyens du Comit� olympique pour les besoins de sa campagne n�honorent pas quelqu�un qui a souffert de telles pratiques dans un pass� pas tr�s lointain.