Photo : Riad Par Abdelghani Aïchoun Le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, qui était l'invité du forum du journal sportif, Maracana, a confirmé officiellement que les candidatures de Sid Ali Lebib, ancien ministre et ancien président du COA, et de Hassan Chikh, ancien président de la Fédération algérienne du sport universitaire, ont été rejetées par la commission de candidature. M. Berraf a expliqué, lors de ce rendez-vous auquel se sont joints Hassiba Boulmerka et Lakhdar Belloumi, entre autres, que le rejet, qui est conforme aux statuts et au règlement intérieur du Comité, est motivé par l'application de la résolution n°1, point 2 alinéa 9 de l'assemblée générale ordinaire du 9 janvier dernier. Celle-ci énonçait explicitement qu'étant donné que les élections ne sont qu'un point parmi l'ordre du jour de cette AG, et malgré le fait que ce point ait été reporté, la période des candidatures est close sauf pour les présidents nouvellement élus. C'est ainsi que celle de Abdallah Bessalem, nouveau président de la Fédération algérienne de boxe, a été acceptée.Pour M. Berraf, la décision de justice évoquée par M. Lebib n'exigeait pas du COA d'accepter sa candidature mais de ne pas s'opposer à son dépôt. Ce qui a été fait puisque le secrétariat du COA a réceptionné le dossier. Seulement, la commission de candidature l'a rejetée, par la suite. L'autre point sur lequel s'est exprimé le président du COA est celui relatif au rejet des candidatures, pour figurer dans le bureau exécutif, des présidents de trois fédérations sportives, en l'occurrence celles de l'escrime, du cyclisme et du judo. M. Berraf dira à ce sujet que ces dernières ont des problèmes avec leurs fédérations internationales auxquelles ils sont affiliés, donc, elles ne pourront participer aux élections du COA. A ce titre, il y a lieu d'indiquer que certains présidents de fédération, dont le candidat Abdallah Bessalem, réclament le report des élections du COA prévues le 30 avril prochain. Ce que refuse, jusque-là, M. Berraf qui signale qu'une telle demande doit être motivée par une raison sérieuse et non par le fait que les candidats ne sont pas prêts. «Au lieu qu'ils polémiquent, ils devraient faire campagne», a-t-il déclaré en dernier lieu.