La nouvelle note du minist�re du Commerce entr�e en vigueur le 5 mai, qui fait obligation aux importateurs de r�diger la d�claration d�importation, pr�sent�e en trois exemplaires, par microordinateur et qui doit comporter tous les renseignements sur le produit import� dont les diff�rents contr�les de conformit� auxquels le produit a �t� soumis ainsi que la signature et le cachet humide du g�rant de l�entreprise, a, semble-t-il, pris de court les transitaires. Ces derniers �taient, en effet, nombreux � se voir �conduits hier par les services de l�Inspection aux fronti�res du contr�le de la qualit� et la lutte contre la fraude du port d�Alger relevant du d�partement du commerce pour non-conformit� du dossier fournis (mauvaise r�daction de la d�claration d�importation ou absence de certificat de conformit� ou de qualit�). Habitu�s � lever leurs containers sans fournir au pr�alable ces documents, les importateurs devront d�sormais fournir toutes les pi�ces justifiant la conformit� du produit import� avec les normes nationales (certificat sanitaire, phytosanitaire, d�origine�) dont les r�f�rences doivent �tre clairement port�es sur la d�claration d�importation. �Pour les produits dont l�Alg�rie ne dispose pas de normes, on appliquera les normes europ�ennes car elles sont les plus s�v�res�, a insist� le ministre du Commerce El-Hachemi Dja�boub en visite hier au port d�Alger. Selon le ministre, cette nouvelle mesure vise � identifier le volume et l�origine des importations de l�Alg�rie et par l� m�me lutter contre la fraude et la contrefa�on. Un ph�nom�ne qui touche tous les produits et qui prend de l�ampleur � la faveur de l�ouverture du march�. Au niveau de l�Inspection aux fronti�res du contr�le de la qualit� et la lutte contre la fraude du port d�Alger, qui re�oit quotidiennement trois cents dossiers, 34 agents se chargent de contr�ler administrativement mais aussi sur le terrain, les containers qui transitent par le port d�Alger, et ce, tous les jours de la semaine y compris le week-end. Un travail qui se fait par ciblage et de visu puisque le scanner ne traite que 30% des containers transitant par l�espace portuaire de la capitale. N�anmoins, force est de constater que des insuffisances subsistent dans le contr�le des produits manufactur�s et autres machines industrielles en raison, notamment, de l�absence de moyens de contr�le et de v�rification des normes. Un �tat de fait qui a pour cons�quence l�inondation du march� national par des produits contrefaits. A ce propos, El Hachemi Dja�boub a annonc� la cr�ation en 2010 d�un laboratoire national d�essai et de contr�le de produits manufactur�s � Mahelma de m�me que le recrutement durant les cinq prochaines ann�es de 7000 agents de contr�le et de r�pression des fraudes. D�autres mesures pour lutter contre la contrefa�on sont �galement annonc�es dont une rencontre avec les concessionnaires automobiles.