Les prix du p�trole �taient en l�g�re baisse hier vendredi, s'installant pr�s du seuil de 58 dollars � Londres comme � New York, sur un march� doutant d'une reprise �conomique apr�s un indicateur inqui�tant en zone euro. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet (devenu vendredi le nouveau contrat de r�f�rence) baissait de 53 cents par rapport � la cl�ture de la veille, � 57,40 dollars le baril. A New York, le baril de light sweet crude, pour livraison en juin, perdait 36 cents � 58,26 dollars. La zone euro s'est enfonc�e un peu plus dans la r�cession au premier trimestre. Cet indicateur relan�ait les doutes sur l'imminence d'une reprise �conomique. Mont�s � 60 dollars mardi, un des plus hauts depuis six mois, les prix ont d�clin� mercredi, puis sont remont�s. Depuis le 1er mai, les cours du p�trole ont accumul� un gain de 7 dollars (14%) � Londres. Jeudi encore, les prix du p�trole avaient fini en hausse � New York. Le baril pour livraison en juin s'alignant sur la progression de Wall Street malgr� les inqui�tudes sur la demande. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en juin a termin� � 58,62 dollars, en hausse de 60 cents par rapport � son cours de cl�ture de mercredi. Le march� avait rouvert en baisse, sur fond de craintes pour la demande. Les statistiques du jour ont montr� une augmentation des inscriptions au ch�mage, aliment�es par les licenciements massifs dans l'industrie automobile, ainsi qu'une progression des prix � la production aux Etats-Unis. Mais surtout, l'Agence internationale de l'�nergie a r�vis� � la baisse ses pr�visions pour la demande mondiale de p�trole en 2009, s'attendant d�sormais � la plus forte chute annuelle depuis 1981 (-3%) en raison de la r�cession �conomique mondiale. L'organisation internationale, qui repr�sente les int�r�ts des pays industrialis�s, estime que la demande d'or noir va atteindre 83,2 millions de barils par jour (mbj) sur l'ann�e, soit une baisse de 2,6 mbj par rapport � 2008. Ce rapport est venu s'ajouter � ceux de l'Organisation des pays exportateurs de p�trole et de l'EIA, l'agence am�ricaine d'information sur l'�nergie, qui avaient d�j� revu � la baisse leurs pr�visions cette semaine. Alors que le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil, a estim� r�cemment que la reprise observ�e au niveau des bourses mondiales stimulant les man�uvres sp�culatives et la demande p�troli�re devraient provoquer une nouvelle hausse des prix du p�trole �d�s cet �t�. La dynamisation du march� p�trolier sera �galement le r�sultat de la diminution de l'offre, aux Etats-Unis, et du recul du dollar par rapport � l'euro, a ajout� Chakib Khelil, pr�cisant que le prix du p�trole n'est pas forc�ment li� � la situation de l'offre et de la demande. �Les stocks et les quantit�s actuellement sur le march� mondial sont sup�rieurs � la demande, et les cours du p�trole auraient d� �tre inf�rieurs � leur niveau actuel�, a ajout� le ministre.