La soir�e de cl�ture de la semaine cin�matographique �Cin�ma sous les �toiles�, initi�e par le Centre culturel fran�ais (CCF) de Annaba, en collaboration avec l�universit� Badji-Mokhtar, s�est faite � guichets ferm�s. Une bonne partie du nombreux public venu pour l�occasion n�a pu y assister faute de places � l�int�rieur de la cour de l�ex- lyc�e Pierre-et-Marie-Curie, lieu de cette manifestation. Par cette louable initiative, le CCF de Annaba r�cidive en �commettant � un nouvel acte culturel. Cette fois-ci, c�est le 7e art qui a �t� � l�honneur, une semaine durant. La premi�re �dition de cette manifestation intitul�e �Cin�ma sous les �toiles� a drain�, une semaine durant, un nombreux public compos� de jeunes et de moins jeunes dont certains d�couvrent pour la premi�re fois la projection de films en 35 mm. D�marr�e dans la soir�e de samedi, l�inauguration de cette semaine cin�matographique a d�but� par la projection du film les Silences du palais de la Tunisienne Moufida Tlatli. Il aborde la condition d�une servante au palais du bey de Tunisie, � travers une histoire racont�e par sa fille, n�e d�un p�re inconnu, et qui replonge dans l�atmosph�re de cette �poque. Devenue plus tard chanteuse, la fille retourne, � la mort du bey, dans ce palais o� elle se rem�more son enfance v�cue dans cet univers fait de ma�tres et de serviteurs, soumis au bon vouloir des puissants des lieux. Au programme de cette semaine, les cin�philes de la r�gion de Annaba ont �galement appr�ci� des �uvres cin�matographiques de tr�s bonne facture. Ils ont eu la possibilit� de voir le classique la Belle et la B�te, du temps o� le cin�ma �tait en noir et blanc. Ce film fantastique de Jean Cocteau date de 1946. Il avait obtenu le prix Louis Delluc � cette �poque. Il y avait aussi Le fabuleux destin d�Am�lie Poulain, C�sar du meilleur film, meilleur r�alisateur et meilleure musique en 2002, Mascarade de l�Alg�rien Ly�s Salem, film r�cent, ayant d�j� rafl� plusieurs r�compenses aux festivals de Carthage, Duba� et � celui du film arabe du Caire. Bled number one de Rabah Ameur-Za�m�che, prix de la jeunesse � Cannes en 2006, est l�autre film alg�rien dont une majorit� de mordus du 7e art de Annaba ont visionn� pour la premi�re fois. Programm� pour jeudi, date de la cl�ture de cette semaine, la projection du succulent Ast�rix et Ob�lix : mission Cl�op�tre d�Alain Chabat, ayant d�croch� trois nominations aux c�sars de 2003 et qui met en sc�ne, entre autres acteurs, les grands G�rard Depardieu et Djamel Debbouze, dans une com�die hilarante. Des projections de documentaires et de courts m�trages, ainsi que des rencontres notamment avec le r�alisateur Mohamed Lakhdar Hamina et le critique de cin�ma Abdou B. ont, d�autre part, �t� organis�es au CCF. C�est dire que cette louable initiative du CCF de Annaba en collaboration avec l�universit� de la ville aura permis, � n�en point douter, aux cin�philes, ainsi qu�� un large public une (re) d�couverte du vrai cin�ma. Les deux ou trois �salles de cin�ma�, dont une seule plus ou moins dans un �tat potable, situ�e � El Hadjar (10 km du centre-ville de Annaba), ne projettent que des films en DVD. Ce qui, d�ailleurs, donne tout son charme et son originalit� � la projection des films du CCF en format 35 mm, sur un �cran g�ant gonflable de 13x08m, agr�ment�e d�une sonorisation en st�r�o Dolby Digital. Le mat�riel de projection ramen� de France avait �t� install� dans la cour de l�ex-lyc�e Pierre-et-Marie- Curie, structure abritant actuellement des cours de langues �trang�res de l�universit� de Annaba. Cet �difice d�une belle architecture du d�but du si�cle dernier a �merveill� le directeur du CCF, Fabrice Morio, qui en le visitant pour la premi�re fois a eu l�id�e d�y organiser une manifestation cin�matographique en plein air. Il en a fait part au recteur de l�universit� Badji-Mokhtar, le docteur Mohamed Tayeb Laskri, qui a favorablement accueilli la proposition. L�autre fait remarquable lors de cette manifestation culturelle aura �t� les diff�rents genres et rythmes musicaux anim�s chaque soir, en pr�lude au film, par diff�rents groupes artistiques de Annaba et de Constantine. �Nous avons constat� durant cette semaine que les gens avaient soif de cin�ma et de culture en g�n�ral. D�o� notre initiative qui sera reproduite, incha Allah, l�ann�e prochaine�, nous confiera Djamel Marir, le dynamique responsable de l�action culturelle du CCF.