La quarante-deuxi�me �dition de la Foire internationale d�Alger (FIA) ne devrait pas conna�tre, cette fois-ci, les retards qui ont marqu� les �ditions pr�c�dentes. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Pr�vue du 30 mai au 4 juin 2009, la 42e FIA a �t� inaugur�e d�s le premier jour par le pr�sident de la R�publique, Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, les 1 300 exposants, dont 447 nationaux et 870 �trangers, d�une quarantaine de pays, pourront promouvoir leurs produits, et surtout poursuivre la qu�te d�un partenariat. Les exposants pourront exposer et nouer des affaires sans �tre perturb�s par des jours de �non-foire � comme l�ont subi les participants � la FIA de l�ann�e derni�re. Entre visiteurs professionnels et particuliers, l�on escompte un demi-million qui arpenteront les art�res et les pavillons du Palais des expositions, librement, au moins aujourd�hui et pendant les six jours consacr�s. Quoique la tradition d�un pays h�te d�honneur (le Portugal le fut en 2008, succ�dant � l�Italie en 2007, la Tunisie en 2006 et le Maroc en 2005), n�a pas �t� respect�e pour la nouvelle �dition et que certains pays europ�ens soient absents de la 42e FIA. N�anmoins, cette manifestation se d�roule dans un contexte sp�cifique, une crise �conomique mondiale aux r�percussions av�r�es inqui�tantes pour l��conomie nationale, et un climat d�investissement et d�affaires incertain et illisible pour les op�rateurs �trangers et m�me nationaux, au-del� des errements de la conduite �conomique en �uvre et un contexte dont le parrain de cette 42e FIA est certainement conscient, m�me si son acte inaugural fut une simple r��dition de ce qu�il avait pour habitude de faire. Comme lors de ses pr�c�dentes sorties, le chef de l�Etat ne s�est pas prononc�, laissant encore planer le flou, et partant influer sur un moral au plus bas pour l�establishment entrepreneurial international. Seuls les stands officiels de la France, l�Italie, le Portugal et le Canada eurent l�heur de recevoir l�auguste h�te, dans son parcours entam� d�s 15 heures et qui n�a dur� qu�une quarantaine de minutes, et accompagn� d�une repr�sentation gouvernementale elle aussi muette.