L�Assembl�e populaire communale a tenu une session extraordinaire lundi dernier. Elle a �t� r�serv�e au compte administratif au titre de l�exercice 2008 et � l�adoption de 13 projets de d�lib�rations. Le premier, qui a eu la part du lion, refl�te la gestion des d�penses/recettes de l�ann�e �coul�e. Il en ressort un exc�dent de l�ordre de 1 060 155 800,57 DA (un peu plus de 106 milliards de cts). Selon le rapport pr�sent� aux �lus, on mentionne des recettes globales de l�ordre de 3 084 483 933,73 DA, un exc�dent au titre du budget suppl�mentaire estim� � 417 057 760,75 DA, ce qui en r�sulte un total de 3 501 496 754,48 de DA. D�autre part, les d�penses au titre de l�exercice pass� sont �valu�es � 2 257 701 421,00 DA avec un reliquat de l�ordre de 183 639 532,91 DA, soit un exc�dent � consommer dans le cadre du BS 2009, comme d�j� rapport�, de plus de 106 milliards de cts. Les raisons invoqu�es sont li�es au retard qu�a accus� l�approbation par la tutelle du budget suppl�mentaire 2008 �adopt� par l�assembl�e en juillet 2008, le BS ne le sera par la tutelle communale qu�en novembre, � quelques jours de la cl�ture de l�exercice annuel�, expliqueront en ch?ur le maire et le vice-pr�sident charg� du personnel et des finances, ainsi que celui des affaires sociales. Les �lus n�en seront convaincus qu�a moiti�. Quelques-uns ont, avec justesse, demand� que, dor�navant, il ne faut pas se laisser faire, �c�est un argument valable, mais on n�aurait pas d� accepter que les choses arrivent � cette situation, d�savantageuse�, dira l�un d�eux. �Dor�navant, un mois apr�s la non-r�ponse de la tutelle, il faut les alerter par voie de correspondance�, d�clara un deuxi�me. Un blocage administratif dont en a p�ti l�APC et, d�une mani�re g�n�rale, la population locale. D�ailleurs, en mati�re de r�alisation, on enregistre 53,87% de taux d�avancement des projets. La ville est toujours touch�e de plein fouet par la d�gradation de son r�seau routier et par l�insalubrit� publique, et ce, pour ne relever que deux faits des plus importants. En deuxi�me lieu, l�assembl�e a eu � adopter 13 projets de d�lib�ration, dont un pour la r�alisation d�un d�p�t de stockage et de transit du bitume au niveau de l�entreprise portuaire de Skikda au profit de la soci�t� Nord Afrique (la soci�t� des travaux de Constantine). Des onze autres, contentons-nous des plus importants. L�approbation d�un montant de 1,2 milliard de cts destin�s � couvrir des charges exceptionnelles, � parts �gales pour des salaires et des frais sociaux ; 2 milliards de cts pour r�gulariser les entreprises charg�es du ramassage des ordures, la r�servation de 2,5 milliards de cts, 1,5 milliard de cts pour l�acquisition d�accessoires pour l��clairage public et 1 milliard r�partis �quitablement pour l�acquisition du mat�riel destin� � l�entretien des �tablissements scolaires et les infrastructures communales, l�inscription d�une enveloppe financi�re de 680 244 060 DA, la r�servation de 1,4 milliard de cts pour le comit� des �uvres sociales dans le cadre du plan d�action relatif � la saison estivale et la rentr�e scolaire 2009/2010 et d�une autre de 11,7 millions de cts destin�s aux indemnit�s des personnes �g�es au cours de l�exercice pass�. A signaler, �galement, l�attribution de deux march�s de r�alisation d��clairage public sur la partie ext�rieure des arcades, avenue Didouche-Mourad, et l�avenue Bachir- Boukadoum (le faubourg), pour respectivement 19 et 10 millions de cts, et un d�lai de r�alisation de trois mois pour les deux. Il a �galement maintenu les taxes d�assainissement en vigueur durant la pr�c�dente APC, et qui �taient de l�ordre de 500, 1 000, 5 000 et 10 000 DA, pour quatre cat�gories, � savoir les locaux � usage d�habitat, les locaux � usage artisanal et professionnel, les terrains am�nag�s pour les campings et les locaux commerciaux � usage industriel et commercial. Le d�bat dans la salle a �t�, comme de coutume, tout juste moyen et semble s�inscrire dans la redondance. Les �lus, � chacune de leur sortie, rel�vent la mauvaise coordination entre l�ex�cutif et la salle, et demandent toujours qu�il soient munis des documents annexes leur permettant de bien cerner les projets de d�lib�ration qui leur sont propos�s pour adoption. �Nous sommes toujours devant le fait accompli� est la formule qui sied � merveille � cette situation.