Les espaces verts et aires de jeux pour enfants sont transform�s, au fil des ans, en de v�ritables d�potoirs. La ville de Guelma croule sous les ordures. N�glig�e et abandonn�e, elle renvoie l�image que ses �lus veulent lui donner. A l�exception du boulevard Souidani- Boudjema� en plein centre-ville, vitrine de Guelma, tous les quartiers sont envahis par des ordures de toutes sortes. A la cit� A�n-Defla, un amoncellement de d�tritus nargue les passants qui se d�p�chent de quitter les lieux. Des nu�es de mouches, de moustiques et autres bestioles se repaissent tranquillement avant d�envahir les cit�s du 19 Juin, du 8 Mars et Agabi. Sachets en plastique pris dans les mauvaises herbes, papiers, bo�tes de conserve, bouteilles et cartons jonchent les trottoirs. Nul n�est d�rang�. Tout le monde fait semblant de ne rien voir ! Au march� des fruits et l�gumes du Volontariat de Bab Skikda, la situation est alarmante. Fruits et l�gumes avari�s d�gagent des odeurs naus�abondes. A la moindre brise, les sachets tournoient dans le ciel. Le m�me constat reste valable pour le march� couvert Hac�ne- Harcha, en plein centre-ville de Guelma. Pour le traverser, il faut enjamber les amas d'ordures d�pos�s � m�me le sol. On peste contre cette situation et on poursuit son chemin : placette du 8 Mai 45, cit� Oued Ma�z, cit� des Fr�res Rabahi... Aucun quartier n�est �pargn�. Les d�charges sont une v�ritable menace pour l�environnement et la sant� du citoyen. Les �lus locaux affirment qu�ils sont dans l�incapacit� d�y faire face, en raison de l�immensit� de la superficie de la ville et du manque de moyens mat�riels et humains. Il y a aussi l�absence de civisme des citoyens, d�nonce-t-on. A. Boudeffa Ksar El-Azeb : un village oubli� Cette localit�, qui compte 2 000 �mes environ, souffre le calvaire. Les habitants d�noncent ce qu�ils qualifient de �m�pris� des �lus locaux � leur �gard et r�clament que l�APC se penche s�rieusement sur leurs probl�mes. La premi�re revendication des habitants de Ksar El-Azeb, comme nous l�a indiqu� un citoyen du village, qui nous a fait visiter les lieux, est l��tat accident� des ruelles, rendant ainsi la circulation � l�int�rieur du village dangereuse pour les pi�tons, en particulier les enfants et les personnes �g�es, surtout de nuit en raison de la d�fectuosit� de l��clairage public dans pratiquement tout le village. A ce jour, plusieurs habitations ne sont pas raccord�s au r�seau d�assainissement. Les eaux us�es coulent � ciel ouvert � proximit� des maisons, constituant ainsi un risque permanent pour la sant� des habitants. Les citoyens que nous avons rencontr�s devant l�antenne de l�APC, qui n�a jamais �t� ouverte aux administr�s, depuis la cr�ation de ce village socialiste en 1983, protestent contre �l�immobilisme des �lus locaux� face aux probl�mes auxquels ils font face. Ils r�clament de l�eau potable, l��lectrification rurale et urbaine, la r�novation des r�seaux d�AEP et l�assainissement de leur localit�. Ils exigent aussi le lancement des projets � l�arr�t depuis belle lurette et d�plorent l��tat dans lequel se trouve la route principale du village. Ils revendiquent son entretien et l'am�nagement des caniveaux et des trottoirs. �Les ann�es passent, nous n�avons rien vu venir�, se plaignent les habitants de Ksar El-Azeb. Ces derniers demandent des autorit�s locales que le bureau de poste et l�annexe de la mairie de A�n Regada au niveau de leur village soient mis en service le plus rapidement possible. Les habitants de ce village r�clament �galement la construction d�un centre de loisirs pour les jeunes afin de leur permettre de fuir un peu la morosit� de leur vie de ch�meurs.