Le programme sport scolaire devrait �tre renforc�, a d�clar�, hier, M. El Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports. Il a, par ailleurs, recommand� que le bilan de ce programme soit �labor� loin de toute complaisance, afin de se hisser � un niveau d��lite. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pour le ministre de la Jeunesse et des Sports, le programme en vigueur depuis une ann�e au niveau de 30 wilayas devrait �tre �largi � d�autres r�gions pour la prochaine rentr�e. Appliqu� actuellement au niveau des paliers moyen et secondaire, le programme sport scolaire gagnerait � inclure aussi le primaire, selon M. Djiar. Pour sa part, M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l�Education nationale, intervenant lors de la journ�e d��tude consacr�e au sport scolaire, soulignera l�importance du programme tout en assurant qu�il sera dot� des moyens n�cessaires dans le cadre de la prochaine loi de finances. �Le secteur de l��ducation est ouvert � toutes les initiatives �manant de celui de la jeunesse et des sports, les effectifs, comme les �tablissements qui ont les infrastructures n�cessaires seront mis � contribution�, a d�clar� M. Benbouzid. Le ministre citera, ainsi, les cas des �tablissements transform�s en lyc�es sportifs, comme cela est le cas pour des lyc�es � Oum-El-Bouaghi, Na�ma et Blida. Ceci avec pour objectif d�arriver � un lyc�e sportif par wilaya. M. Benbouzid, tout en pr�cisant que 138 �tablissements d�enseignement secondaire seront livr�s chaque ann�e, proposera de r�server au secteur de la jeunesse et des sports un lyc�e par ann�e. Actuellement, 88 �tablissements sont concern�s par le programme sport scolaire qui consiste en la cr�ation de classes et d�infrastructures sp�ciales au sein des �tablissements. Le ministre de l�Education rappellera, par ailleurs, que le sport est obligatoire dans le cadre de la r�forme du secteur. Les sp�cialistes pr�sents recommanderont, toutefois, d�assurer les mesures d�accompagnement pour la concr�tisation du programme, � savoir une bonne alimentation au niveau des �tablissements et un suivi m�dical qui r�ponde aux normes. Pour cela, expliquent les intervenants, les unit�s de d�pistage scolaire ne sont pas suffisantes et recommandent l�intervention de praticiens sp�cialis�s en m�decine du sport. Il est aussi n�cessaire d�arriver � assurer tous les �l�ves sachant qu�actuellement, seulement, 78 d�entre eux b�n�ficient d�une assurance.