Je t��cris pour te dire que si mon billet d�hier �tait inintelligible, c�est la faute � un certain Boualem Lbina qui vend du petit lait sur la RN 16. Son breuvage m�a assomm� au point o� j�ai servi de la �A�cha� � toutes les sauces. Je voulais, bien s�r, parler de tata Aldjia, A�cha n��tant qu�une seconde femme en perspective pour tonton Lekhmissi. Je jure que, dor�navant, je m�arr�terai � la 4e tasse de l�ben ! Je t�apprends que la presse coloniale revient � la charge avec une pr�tendue �bavure� de l�ANP : nos aviateurs auraient mitraill� les moines de Tibhirine en croyant que c��taient des terroristes. Une ou deux fois par mois, les missiles �intelligents� am�ricains tuent des familles enti�res en lieu et place des talibans. Mais la presse coloniale ne s�en �meut pas outre mesure� L�objectif est clair : �clabousser l�Arm�e nationale un� 5 Juillet et occulter un �v�nement important et absolument rare,� m�me dans les d�mocraties occidentales �, la nomination d�une femme au rang de g�n�ral ! Une lueur d�espoir dans les yeux en larmes de tata Aldjia : peut-�tre que les femmes seront un jour libres dans ce pays !