La hausse de la taxe sur les v�hicules neufs ne s�appliquera qu�aux v�hicules dont la puissance fiscale est sup�rieure � 2 500 cm3 . Ainsi en a d�cid� la loi de finances compl�mentaire pour 2009 qui a �t� adopt�e en Conseil des ministres mardi dernier. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - La hausse de la taxe, objet de sp�culations et d�incertitudes, a �t� donc discut�e m�me si le communiqu� final n�en fait pas mention. Ainsi, les v�hicules de puissance sup�rieure � 10 chevaux, autrement dit les v�hicules utilitaires et les grosses cylindr�es, seront davantage tax�s, la hausse allant jusqu�� 20 millions et 30 millions de centimes selon la carburation essence ou diesel. Ce qui rassure les acqu�reurs de v�hicules de moindre puissance (moins de 2500 cm3), qui pensaient �tre �galement concern�s par cette hausse. Certes, la loi de finances compl�mentaire exempte les petites cylindr�es d�une hausse de la taxe mais elle maintient, cependant, le principe de la taxe institu�e l�ann�e derni�re et qui a suscit� une certaine hostilit� difficilement surmont�e. Ainsi, les acqu�reurs de �petites cylindr�es� continueront � payer une taxe allant de 50 000 � 150 000 DA selon le type de carburation et la puissance fiscale. A quels objectifs r�pond cette hausse sp�cifique ? Si la finalit� est d�ordre environnemental, la cible est mal choisie puisque les v�hicules de type 4x4, par exemple, ne sont pas tous de gros pollueurs, ce qui n�est pas le cas des urbaines � carburation diesel. Quoique la n�cessit� d�encourager par tous les moyens l�utilisation des essences moins polluantes explique ce choix. S�agit-il de consolider le Fonds national de soutien aux transports collectifs par des apports plus cons�quents ? Autre explication plausible d�autant que la taxe qui a �t� �g�n�reuse� fiscalement l�ann�e derni�re ne semble pas l��tre en 2009. Vise-t-on � obliger les concessionnaires automobiles � se conformer davantage aux nouvelles mesures r�gissant l�investissement �tranger et le commerce ? Des mesures dont la finalit�, � savoir la protection de l��conomie nationale, demeure l�gitime et pertinente, mais qui cependant est tributaire d�une meilleure visibilit� de la politique �conomique men�e actuellement. A-t-on trouv� ainsi la solution m�diane, le compromis entre les partisans d�une suppression totale de la taxe et les adeptes d�une hausse g�n�rale de la taxation ? Peut-�tre m�me si d�aucuns pourraient suspecter un autre atermoiement, confirmant l��h�sitationnisme�, barbarisme possible pour qualifier cette mani�re de conduire les affaires du pays.