Deux jeunes filles de B�ja�a et de Chlef et un mineur de 17 ans se trouvaient, avec 24 autres harraga, dans une barque traditionnelle intercept�e ce vendredi en milieu d�apr�s-midi, � 20 milles marins au large de Ras-El-Hamra (Annaba), par les �l�ments du Groupement territorial des gardes-c�tes (GTGC) de Annaba. Sortis en mer jeudi � minuit, � partir de la plage d�Oued-Bakrat, dans la commune de Sera�di, les 27 candidats � l��migration clandestine avaient pay� aux passeurs des sommes allant de 5 000 � 50 000 DA chacun. Le tarif r�duit s�appliquait sp�cialement aux jeunes filles et au mineur. Les �l�ments du GTGC, � bord de deux unit�s, la 355 et la 344, ont essuy�, lors de l�arraisonnement, des insultes et des menaces prof�r�es par les harraga qui refusaient d�obtemp�rer � leurs injonctions, nous fera savoir Abdelaziz Za�di, chef de la station maritime principale des gardes-c�tes de Annaba. Ce n�est que vendredi vers 19 h que les harraga ont �t� d�barqu�s au port de Annaba o� ils devaient �tre auditionn�s par les enqu�teurs de la station maritime. Auparavant, ils ont �t� auscult�s par le m�decin de la Protection civile, par mesure de routine en pareil cas. Au cours de leur interrogatoire, il s�est av�r� que deux harraga �taient recherch�s dans des affaires de vols et qu�un troisi�me est un r�cidiviste dans la harga, d�j� arr�t� par les gardes-c�tes pour le m�me motif en 2007, selon Abdelaziz Za�di. M�me s�il ne s�agit pas d�une premi�re dans la harga au f�minin, � les jeunes filles ayant d�j� �t� arr�t�es � Annaba sont originaires de cette ville ou de sa p�riph�rie �, la nouveaut� dans le groupe de harraga arr�t�s vendredi est la pr�sence de jeunes filles venues de r�gions lointaines de Annaba. Pr�sent�s, samedi en milieu d�apr�s-midi, devant le procureur pr�s le tribunal de Annaba, les deux recherch�s pour vols ont �t� confi�s � la police judiciaire, alors que les 25 autres se sont vu signifier une citation directe � compara�tre pour le 19 octobre 2009. Apr�s avoir observ� une rel�che dans les tentatives de harga, d�une quinzaine de jours, alors qu�ils ne cessaient de patrouiller au large, les �l�ments des gardes-c�tes de cette ville, devenue plaque tournante de l��migration clandestine, renouent avec ce ph�nom�ne. Il se dit dit, � ce sujet, que les gardes-c�tes ne conna�tront pas de r�pit durant cet �t�. Ils sont sur le quivive H/24 et 7 jours sur 7, malgr� la faiblesse de leurs effectifs, dans le but d�enrayer ce ph�nom�ne, et ce outre leur mission de surveillance et de contr�le de toute embarcation ou navire b�tant pavillon national ou �tranger et navigant dans les zones territoriales.