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SKIKDA
COMMUNE D�EMZEDJ EDCHICHE L�oignon d�El-Hadef Idriss, une preuve de r�ussite
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 07 - 2009

Appel� el-martinazi, en r�f�rence � sa couleur similaire � celle de la fameuse boisson gazeuse, l�oignon cultiv� par El-Hadef Idriss, un agriculteur de la commune de Emzedj Edchiche, est fortement appr�ci� par les consommateurs. Pas trop acide et r�sistant � l�humidit�, ce qui lui conf�re des qualit�s nutritives.
Il est rare dans les march�s de la wilaya de Skikda, notamment celui de gros de la commune de Salah Bouchaour, mais en abondance dans les souks de Chaouia et de l�Alg�rois. �Depuis quelques ann�es, je travaille sur commande. Des commer�ants natifs de la r�gion de Teleghma font le d�placement jusqu'ici afin d�acheminer les quantit�s command�es en vue de les �couler dans les march�s de d�tail de Chaouia et d�Alger. Il est un peu plus volumineux que l�oignon ordinaire, c�est pour cela que les m�nages skikdis le refusent. Son poids atteint parfois le 1 kg, mais il varie g�n�ralement entre 300 et 400 g. Cette sp�cificit� a fait que son prix est un peu plus �lev�, nous dira Salah Bouchaour. �Les revendeurs skikdis le refusent en raison de son prix. Ils craignent de ne pouvoir l��couler sur le march� de gros de Salah-Bouchaour, ce qui reste � confirmer bien s�r.� Notre interlocuteur ne compte par s�arr�ter en si bon chemin pour des histoires de go�t et de prix. �Mon ambition est d�exporter l�oignon d�El Arch vers l�autre rive de la M�diterran�e. Des contacts seront entrepris pour lancer la culture bio, ceci pour manger saint et �viter le recours aux engrais dont les prix sont devenues inabordables.� El Hadef Idriss n�est pas propri�taire des terres qu�il cultive. �Chaque ann�e, je loue des terres chez un particulier. Depuis une ann�e, j�ai lou� des terres pour cultiver de l�oignon (8 ha), du bl� (11 ha). Aussi, je fais de l��levage ovin, j�ai pr�s de 140 t�tes ovines, dans la r�gion de Faid Enkhal, situ�e entre les communes d�Emzedj Edchiche et Salah Bouchaour.� Pour g�rer ses terres, il a cr�e pr�s d�une vingtaine de postes d�emploi. �Ce qui demeure souvent insuffisant, en particulier lors des r�coltes et de chargement des camions venus de Teleghma.� Exp�rience et m�thode de travail in�dites, El Hadef Idriss est arriv� � avoir un rendement � l�hectare de l�ordre de 800 q, soit � peu pr�s 476 000 q/an. En moyenne, sa production d�oignon est de 500 q � l�hectare. �Je souhaite transmettre le savoir que j�ai acquis en plus de 40 ans m�tier aux jeunes d�aujourd�hui. Cela pour exploiter les richesses ind�niables que rec�le le sol d�Emzedj Edchiche�, nous dira-t- il apr�s avoir visit� toutes ses parcelles de terrain. Pour rappel, la culture de l�oignon occupe une place pr�pond�rante dans la commune de Emzedj Edchiche, da�ra d�El-Harrouche. Selon les statistiques en notre possession, un peu plus du quart de la superficie globale lui est r�serv�, soit 360 ha. En d�autres termes, elle repr�sente un peu plus du quart de la superficie agricole utile estim�e � 5 369 ha, et pr�s de la moiti� de la culture mara�ch�re estim�e � 2 850 ha. Le taux moyen de consommation nationale par habitant et par an est de l�ordre de 2,5 q/an. A la lumi�re de ces donn�es, et comme d�j� rapport�, l�oignon de Mezedj Edchiche couvre � lui seul les besoins de toute la wilaya. Jusqu'� preuve du contraire, l�oignon n�a enregistr� pour le moment ni p�nurie ni hausse de prix qui aurait fait jaser les m�nages. Lanc�e en 1984, la culture de l�oignon conna�t un d�veloppement disproportionn� aux aides logistique et financi�re accord�es par l�Etat. En t�moignent, entre autres, les lamentables conditions socioprofessionnelles des fellahs. Leur am�lioration contribuera � l�augmentation de la production d�oignon. �Axer les efforts sur l�am�lioration de l�irrigation, aider le fellah � se procurer les engrais dont le tarif est de l�ordre de 6 000 DA le quintal, et assouplir les conditions d�acquisition des tracteurs � travers notamment les facilitations d�acqu�rir la fiche signal�tique conditionn�e, � son tour, par le statut de propri�taire terrien. Concernant ce dernier point, la plupart d�entre nous n�ont pas d�acte de propri�t�, c�est la ou le b�t blesse�, dira notre fellah.
Za�d Zoheir
Ima Beach ou le tourisme de masse
Six concessions de plages sur les onze propos�es par la commission de wilaya ont �t� accord�es � des priv�s. Quatre plages sont situ�es sur la c�te Larbi Ben M�hidi-Filfila et les deux autres � Ben Zouit, r�gion de Kerkera, et Kef Fatma � Ben- Azzouz. Les espaces destin�s au public se r�tr�cissent comme une peau de chagrin.
Le tourisme de masse est en train de reculer. De nombreuses familles d�noncent cette nouvelle politique. �Pour planter son parasol, il faut d�abord payer�, nous dira un p�re de famille, accompagn� de ses trois enfants. �On est cern�s. Les concessions de plages sont, d�un c�t� r�glement�es, et de l�autre, les tentes et les parasols sont align�s le long des espaces non concern�s par la concession�, se lamente un estivant. Quoique les prix appliqu�s par les concessions sont souvent abordables, il n�en demeure pas qu�ils ne sont pas � la port�e de toutes les bourses. �Je suis en cong� et je compte emmener mes enfants de deux ou trois fois � la plage. Cela me reviendra � plus de 2 500 DA par semaine, frais de transport et bouffe compris. A votre avis, pourrais-je m�en sortir, moi un simple fonctionnaire ?� s�interroge un autre estivant. Il faut souligner qu�une concurrence d�loyale s�est install�e. Les tentes et autres parasols sont implant�s de fa�on anarchique. Apr�s Nour Beach, Rania Plage, c�est autour de Ima Beach de cr�er l��v�nement. �Notre objectif est de cr�er un grand parc aquatique. Un toboggan pour adultes de 15 m�tres de haut et de 4 pistes sera install� dans quelques jours. Ceci en plus d�une piscine pour enfants, des p�dalos et autres jeux. Pour cela, nous avons partag� la plage en trois. Pour les jeunes c�libataires, pour les couples sans enfants et une troisi�me pour les familles avec enfants�, nous dira Kamel Bouchram, cogestionnaire de cette plage �quip�e de pr�s de 100 tables avec chaises et parasols. Et d�ajouter : �Nous offrons deux sortes de cuisine, alg�rienne et syrienne. Pour la deuxi�me, nous avons mobilis� un personnel palestinien, de Ghaza, essentiellement compos� de jeunes �tudiants � l�universit� de Skikda.� �Un repas co�te la modique somme de 600 DA, auquel s�ajoutent les 30 DA pour l�entr�e au man�ge.� Ima veut dire maintenant en japonais. Ima Beach : c�est maintenant la plage, selon les explications donn�es par le g�rant. La nouveaut� r�side dans la pr�sence d�une infirmi�re durant la semaine en plus de celle pr�vue le week-end accompagn�e d�un m�decin. Ce n�est rien d�autre que l�application stricte du cahier des charges fixant les conditions et les modalit�s d�exploitation des concessions de plages. Une obligation que les autres concessions ne remplissent pas. A Filfila, l�h�tel Belle- Vue a, dans le cadre de l�extension des activit�s h�teli�res, b�n�fici� d�une concession. �Certes, c�est un d�but timide auquel nous assistons, mais il ne faut pas d�sesp�rer. Nous comptons justement animer cette r�gion un peu morne par rapport � Larbi Ben M�hidi. Pour cela, il est pr�vu des soir�es malouf et des sketches pour le public. 600 DA est notre tarif. C�est abordable.� Au total, ce sont 36 parcelles mises � adjudication depuis 2004, date de promulgation du d�cret ex�cutif du 5 avril 2005, fixant les conditions et les modalit�s d�exploitation touristique des plages ouvertes � la baignade. Parmi elles, sept ont fait l�objet d�annulation du droit de concession ; 3 suite � un d�sistement, 4 pour manquement aux conditions d�exploitation figurant dans le cahier des charges. Actuellement, seulement 29 sont op�rationnelles. La c�te Larbi Ben M�hidi-Filfila, 17 plages sont c�d�es � des priv�s. Ces derniers contribuent � redorer le blason de la station baln�aire la plus fr�quent�e par les estivants. Restera � annihiler l�existence des tentes et les quelques relents de clochardisation pour esp�rer crier victoire.


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