La wilaya de A�n-T�mouchent a �labor� des sch�mas directeurs pour la gestion des d�chets m�nagers de ses communes en vue d�en assurer une meilleure prise en charge, a-t-on indiqu� mercredi � la direction de l�environnement. Cette mesure, qui s�ins�re dans le cadre du Programme national de gestion des d�chets m�nagers (PNAGDEM), initi� par le minist�re de tutelle, a permis de r�duire les al�as induits par le nombre sans cesse croissant des ordures m�nag�res rejet�es par les foyers. Les villes moyennes de la wilaya ont vu la moyenne de d�chets g�n�r�e par habitant passer de 0,5 kg/jour en 1980 � 0,80 kg/jour, alors que les grandes villes ont vu cette moyenne cro�tre � 1,2 kg/jour, a-t-on pr�cis� de m�me source. Parall�lement, les moyens humains affect�s � la t�che de ramassage de d�chets m�nagers n�ont pas �volu�. Ils ont m�me stagn�, voire r�gress�. D�un agent pour 500 habitants en 1980, ils sont pass�s � un agent pour 1 500 habitants, d�o� un dysfonctionnement du mode d�organisation des services charg�s de la gestion de ces ordures m�nag�res, a-t-on signal�. Situ�es dans la plupart des cas le long d�oueds, de routes ou sur des terres agricoles, les d�charges communales sont dans un �tat d�insalubrit� tr�s prononc�e et constituent un danger permanent pour l�environnement, a-t-on ajout�. La wilaya a r�alis� �galement un centre d�enfouissement technique des d�chets m�nagers des groupements des communes de Beni-Saf (Beni-Saf, Sidi Safi, Emir-Abdelkader). Au titre du plan quinquennal 2010-2014, il a �t� propos� l�inscription de deux op�rations importantes dans le cadre de la prise en charge de l�hygi�ne du milieu. Elles concernent, respectivement, la r�alisation de d�charges contr�l�es pour les groupements des communes d�El-Amria et des communes de Hammam Bouhadjar, en plus de l��radication et la d�contamination des sols des d�charges sauvages de Sidi Yamine � A�n-T�mouchent et Skhouna � Beni-Saf. Dans le domaine de la pollution industrielle, la direction de l�environnement signale les effets induits par les unit�s industrielles Henkel (complexe de production de d�tergents), la tannerie et la cimenterie de Beni-Saf. La premi�re qui s�est dot�e d�une station d��puration �ne peut traiter les trop-pleins d�eaux industrielles qui continuent de se d�verser dans la nature�, a-t-on pr�cis�. Quant � la tannerie, elle d�tient une moyenne de 200 tonnes de d�chets industriels issus de processus de fabrication (boues chromates). Les conditions de stockage de ces boues ne sont pas ad�quates, a-t-on indiqu�. Enfin, l��lectrofiltre actuel de la cimenterie ne peut pas traiter les capacit�s de production de l�usine. �Son sous-dimensionnement se traduit par des effets n�fastes sur la sant� des citoyens et sur l�environnement�, a-t-on signal� de m�me, observant que des quantit�s consid�rables de poussi�res de calcaire et de ciment sont rejet�es dans l�atmosph�re.