Quel que soit le climat, M�dina Jdida (la ville nouvelle) ne d�semplit jamais. Ce quartier attire chaque ann�e de plus en plus de visiteurs. M�me la chaleur �touffante du mois de juillet et de ce d�but d�ao�t n�a pas emp�ch� l�affluence vers ce grand �petit village commercial�. Nul ne peut s�journer � Oran sans passer par l�. Pour l�histoire, �la cr�ation de M�dina Jdida remonte � 1845, lorsque le g�n�ral Lamorici�re fonde le village indig�ne, sur le plateau Kargentah, qui devient le village des djalis, des �trangers � la ville. Les Fran�ais baptiseront l�endroit Village n�gre. Ses habitants l�appelleront M�dina Jdida (ville nouvelle). Avec ses caf�s maures et son march�, M�dina Jdida deviendra un centre vital o� se c�toient musiciens et chanteurs. Le caf� Bessahraoui, par exemple, sera le rendez-vous des chanteurs, po�tes, interpr�tes occasionnels et ma�tres de la musique b�douine citadine. A ce jour, la popularit� de M�dina Jdida continue son ascension, m�me si ce quartier a perdu de son charme. L�endroit a su pr�server ses habitudes. Il y a toujours cette m�me impression de d�sordre avec des �tals � profusion, de toutes les couleurs et de toutes les saveurs. Un d�sordre pouss� � son extr�me au niveau de l�art�re principale o� les ferracha �talent leurs marchandises � m�me le sol, concurren�ant les commer�ants, propri�taires de boutiques. Ces derniers font de m�me pour faire face � la concurrence d�loyale que leur livrent les ferracha, en exposant leurs marchandises sur le trottoir pour attirer la client�le. Tous s�accordent � dire que si l�on veut faire de bonne affaires, il faut se rendre � la Ville-Nouvelle. A M�dina Jdida, toutes les produits imaginables sont disponibles. La Ville-Nouvelle n�appartient � personne, elle est l�h�ritage de tous. Certaines familles viennent de bonne heure des wilayas limitrophes, y passent toute la journ�e et retournent chez elle les bras charg�s d�articles de toutes sortes. Pour les �migr�s, c�est un lieu incontournable lors de leur s�jour � Oran, car sa r�putation a travers� les fronti�res. Certains (nes) s�y rendent pour une seule personne �Abdallah�, un homme du Sud qui vend toutes sortes d�herbes et d��pices et vous propose des rem�des traditionnels qui font sa r�putation. Cet homme humble et sage, qui semble bien inform� sur toutes les maladies, �prescrit� des pr�parations qu�il conseille en toute pr�caution et toujours avec pr�cision. Cet ancien �Village n�gre� n�est pas seulement un lieu commercial, o� on fait de bonnes affaires, c�est aussi le lieu qui attire tous les d�munis et les ch�meurs qui s�y rendent pour se frayer une place � l�exemple de ceux qui ont choisi le �commerce du manuel scolaire usag�. Ainsi, chaque ann�e, un mois avant la rentr�e scolaire, les premiers livres scolaires font leur apparition � Medina Jdida. Depuis quelques ann�es maintenant, le march� informel du livre scolaire s�est install� d�une mani�re d�finitive � Tahtaha, place connue de la Ville- Nouvelle. La rue d�Isly est, quant � elle, le lieu privil�gi� des vendeurs de v�lements d�j� port�s. Derri�re l�h�pital Bendaoud, certains habitu�s des lieux arrivent le matin, ach�tent et revendent diff�rentes tenues vestimentaires, souvent bien us�es, � une client�le � la recherche des bas prix. C�est dire qu�� la ville nouvelle, tout un chacun peut trouver son bonheur. M�dina Jdida, elle, continue de faire r�ver depuis 1845� Amel B. ARRESTATION D�UN REPRIS DE JUSTICE Les habitants de Victor-Hugo soulag�s La s�r�nit� est enfin revenue � Ibn-Sina (ex-Victor-Hugo), apr�s qu�un bandit qui s�vissait au quartier fut arr�t� par la police au niveau du quartier populaire El-Hamri. Selon la police, l�individu, �g� de 34 ans, est un repris de justice notoirement connu. Bien avant que sa derni�re victime (un couple) ne d�pose une plainte le 23 du mois dernier pour coups et blessures volontaires et vol de portable sous la menace d�une arme blanche, sur la base de laquelle la police l�a arr�t�, il �tait activement recherch� pour de nombreuses autres affaires li�es, entre autres, aux infractions, coups et blessures volontaires avec usage d�armes prohib�es, agressions et vol qualifi�. Le malfaiteur, explique-t-on de sources polici�res, a manifest� une grande r�sistance lors de son arrestation avant qu�il ne soit mis hors d��tat de nuire. Afin d��chapper aux barrages et aux points de contr�le s�curitaires, il utilisait la pi�ce d�identit� d�un membre de sa famille, qui a �t� d�couverte sur lui au m�me titre qu�une arme blanche, lors de son arrestation. Ce samedi, le procureur g�n�ral d�Oran a ordonn� le maintien en d�tention du suspect vu la gravit� de ses actes, en attendant son jugement.