Apr�s Sidi-Sa�d et Louisa Hanoune, c�est au tour de Djamel Ben-Abdessalam, secr�taire g�n�ral du mouvement El-Islah, d�apporter son soutien au gouvernement. Profitant d�une journ�e d��tude consacr�e � la restructuration de la jeunesse au sein de son parti, le successeur de Djahid Younsi s�est prononc� en faveur de la loi de finances compl�mentaire pour l�ann�e 2009. Mehdi Mehenni - Alger Le Soir) - Apr�s avoir donn� un bref aper�u sur l�historique du mouvement et l�importance du r�le que peut jouer la jeunesse au sein de son parti en particulier et dans la soci�t� en g�n�rale, le SG d�El-Islah a applaudi des deux mains les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances compl�mentaire 2009. �Il �tait temps d�en finir avec l�anarchie qui r�gnait sur le march� alg�rien�, at- il d�embl�e indiqu�. Mais ce qui semble le plus du go�t de Ben-Abdessalam, c�est la suppression du cr�dit � la consommation. Selon lui, cette option p�nalisait plus les simples citoyens qu�elle ne leur rendait service. D�autant plus, explique-t- il, que tout cet argent engrang� au d�triment des Alg�riens ne profitait qu�aux �trangers. �Pourquoi n�accordent- t-ils pas de cr�dit � l�investissement. C�est ce dont ont le plus besoin nos citoyens�, a-t-il ajout�. Selon le conf�rencier, les cr�dits � la consommation n�ont fait que diminuer le pouvoir d�achat des Alg�riens. Avec un SNMG aussi bas, un faible pouvoir d�achat, une flamb�e des prix � la veille du mois de Ramadan qui co�ncide cette ann�e avec la rentr�e sociale, le maintien des cr�dits � la consommation aurait port� un coup fatal aux foyers alg�riens. Le SG d�El-Islah d�savoue le syst�me fiscal instaur� la LFC 2009. �A chaque reprise, il est question d�une augmentation des taxes. Cela n�est ni de l�int�r�t du citoyen ni de celui du Tr�sor public, car l�augmentation des taxes encourage l��vasion fiscale. Ce qui provoque un v�ritable manque � gagner � l�Etat�, a-t-il soulign�. A en croire Ben- Abdessalam, il existe en Alg�rie plus de 40 taxes, qui �raflent� 60 % des revenus des Alg�riens. Dans un autre chapitre, Ben-Abdessalam a d�nonc� ce qu�il appelle les �d�penses inutiles�, � savoir les festivals et les carnavals organis�s � coups de milliards, alors que le simple citoyen fait face au ch�mage et � la chert� de la vie. �Avec tout cet argent d�pens� inutilement, on aurait pu trouver une solution pour tous ces jeunes qui s�aventurent en mer � la recherche de cieux plus cl�ments�, a-t-il martel�. Enfin, le SG d�El-Islah a r�fut� toute menace sur la stabilit� du parti. En pr�cisant que depuis la fin de l��lection pr�sidentielle d�avril 2009, beaucoup de cadres-militants proches de Djaballah ont rejoint les rangs du parti. Et d�ajouter que de nombreux militants d�El-Nahda qui avaient pressenti un rapprochement entre Djaballah et leur parti ont �galement rejoint El-Islah.