Les Alg�riens sont devenus de v�ritables accros � Internet. C�est ce que r�v�le une �tude r�alis�e aupr�s de 5 944 internautes par deux entreprises alg�riennes, Med&Com et Ideatic. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -D�nomm�e WebDialna (notre web), cette �tude sur les usages et perceptions des internautes du web alg�rien se propose de faire le point sur l�utilisation d�Internet en Alg�rie. �C�est pour r�pondre aux besoins de ces acteurs de l��conomie que l��tude WebDialna a �t� initi�e par Ideatic & Med&Com, en se fixant pour objectif non seulement de d�crypter les usages et les perceptions des internautes, mais �galement de r�colter leurs opinions et leurs attentes sur des th�mes tels que l�ADSL, l�Internet via la mobile, la publicit� en ligne, le commerce �lectronique, le projet Ousratic� Pour cette �tude, Ideatic & Med&Com ont r�alis� la plus grande enqu�te jamais men�e en Alg�rie, aupr�s de 5 944 internautes via un questionnaire �lectronique publi� sur plusieurs sites web populaires alg�riens, et renforc�e par une campagne de e-mailing�, pr�cisent les initiateurs de cette �tude. Ainsi, 75 % des personnes interrog�es d�clarent qu��Internet est un outil indispensable �. �Pour plus de 90 % d�entre eux, Internet fait partie de leur quotidien depuis au moins un an, ils se connectent au moins une fois par jour et passent en moyenne une � deux heures devant leur �cran.� Selon cette �tude, l�internaute type serait un homme (72,2 %) �g� de 20 � 29 ans (29,2 %) avec un niveau d�instruction d�au moins bac + 1 (66,2%) et qui r�side � Alger (29,28 %). Il semblerait que les femmes ne soient pas tr�s attir�es par le web, elles ne seraient que 25,8 %. Sur le plan de la localisation g�ographique � outre le cas sp�cifique du Centre (51 %) d� � la capitale � il semble que l�utilisation d�Internet soit calqu�e sur la r�partition d�mographique : la r�gion est comprend 23,97% des internautes, suivie de l�Ouest (15,68%) et du Sud (9,36%). Et que font les utilisateurs sur la Toile ? �Ils communiquent beaucoup �, notent les analystes de WebDialna. �82,6% envoient et re�oivent des mails (courriers �lectroniques), 42,5% utilisent une messagerie instantan�e (type MSN, Yahoo Messenger), 33,8 % fr�quentent les forums de discussions, 33 % passent leurs coups de t�l�phone via le web (Skype), 9,9 % font de la visioconf�rence. � Ils s�informent �galement puisque 80,8 % lisent la presse en ligne, 19,9 % �coutent la radio et 11,4 % regardent la t�l�vision. Internet sert aussi � rechercher de l�information (80,7 %) et � lier des contacts d�affaires (22,9 %). Il s�av�re toutefois que les internautes alg�riens ne soient pas tr�s �actifs�. �82,2 % d�clarent fr�quenter les sites de partage de vid�os en ligne (Youtube, Daily Motion, Flickr�) mais seulement 23,5 % y contribuent en publiant des photos et des vid�os. Seuls 40,6 % des internautes d�clarent poss�der une page personnelle, un blog ou un site sur internet.� Quant au lieu d�utilisation, 65 % des personnes interrog�es affirment se connecter depuis leur domicile, contre 24,6 % depuis leur lieu de travail. Les internautes qui fr�quentent les cybercaf�s, les maisons de jeunes et les m�diath�ques ne seraient que 6,5 %. Les Alg�riens se montrent toutefois tr�s critiques en mati�re de qualit� de d�bit et de tarifs. �72,1 % des internautes sont insatisfaits de la qualit� du d�bit de leur connexion � domicile et 79,7 % se plaignent des coupures fr�quemment subies. Le prix de l�abonnement reste abordable pour 53,8 % des internautes, par contre 43,8 % d�entre eux jugent l�abonnement cher � tr�s cher.� Idem pour le projet Ousratic dont le but est de d�mocratiser l�usage des nouvelles technologies de l�information. Tout en se disant int�ress� par ce programme gouvernemental, seulement 5,4 % des internautes interrog�s affirment en avoir b�n�fici�. �Ils d�plorent le co�t excessif de l�op�ration d�achat du mat�riel informatique, les lourdeurs administratives rencontr�es et pensent que les banques n�ont pas vraiment jou� le jeu.� Pour ce qui est du commerce �lectronique, 66 % des internautes se disent pr�ts � effectuer des achats en ligne � condition que des mesures de protection et de s�curisation des transactions soient mises en �uvre. Ce qui n�est pas le cas actuellement.